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saison 16-17
Société des Concerts de Fribourg 103e année Sous les auspices de la Direction de l’Instruction Publique, de la Culture et du Sport du Canton de Fribourg et de la Commission Culturelle de la Ville de Fribourg. Avec le soutien de l’Agglomération Fribourgeoise et de la Loterie Romande.
PROGRAMME DES CONCERTS D’ABONNEMENT Saison 2016 – 2017 Salle Équilibre et Aula Magna de l’Université Fribourg
La Société des Concerts se réserve le droit d’apporter à ce programme les modifications imposées par les circonstances.
Les programmes détaillés des concerts se trouvent aussi sur Internet : www.concertsfribourg.ch
PRIX DES ABONNEMENTS Catégorie I : Catégorie II : Catégorie III : Jeunes jusqu’à 25 ans :
440.– Fr. 380.– Fr. 310.– Fr. 140.– Fr. (prix unique)
Location individuelle pour chaque concert : 10 jours avant la date du concert PRIX DES BILLETS Catégorie I : 70.– Fr. Catégorie II : 60.– Fr. Catégorie III : 50.– Fr. Jeunes jusqu’à 25 ans et porteurs de la CarteCulture — KulturLegi de Caritas : 25.– Fr. (prix unique) Porteurs de la carte de collégien : 15.- Fr. (uniquement à la caisse du soir) Billet collectif (minimum 7 personnes) à commander auprès de la Société des Concerts de Fribourg au moins 10 jours avant la date de chaque concert : Sous réserve des places disponibles ; détails sur demande. BUREAUX DE LOCATION Pour les concerts à Équilibre (réservation et vente) :
Pour les concerts à l’Aula de l’Université (pas de réservation, uniquement vente) :
Fribourg Tourisme et Région (au guichet de la billetterie) Place Jean-Tinguely 1 1701 Fribourg Ouvert lundi à vendredi de 9 h. 00 à 18 h. 00, samedi de 9 h. 00 à 12 h. 30. Tél. 026 350 11 00 Fax 026 350 11 12
[email protected] http://www.fribourgtourism.ch
Manor (service clients au 5e étage) Rue de Romont 30 1700 Fribourg Horaire selon ouverture du magasin Tél. 026 350 66 99 http://www.manor.ch/fr/u/store/FRI http://www.manor.ch/de/u/store/FRI
SOCIÉTÉ DES CONCERTS DE FRIBOURG Chemin des Platanes 4 CH-1700 Fribourg Tél. 026 466 82 31 Courriel :
[email protected] Site Internet : www.concertsfribourg.ch Compte postal : 17-003505-9
Les concerts de la saison Date Lieu
Interprètes
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Mardi 11.10.2016 Équilibre
Orchestre des Pays de Savoie Nicolas Chalvin, direction
Jeudi 20.10.2016 Aula *
Orchestre de chambre de Lausanne Santtu-Matias Rouvali, direction Louis Schwizgebel, piano
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Jeudi 27.10.2016 Aula
Camerata de Salzbourg Kit Armstrong, piano
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Mercredi 09.11.2016 Équilibre *
Orchestre symphonique de Berne Philippe Bach, direction Fazil Say, piano
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Samedi 07.01.2017 Aula
Concert surprise du Nouvel An à 17 h. 00
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Mardi 07.02.2017 Équilibre
Quatuor Sine Nomine Patrick Genet et François Gottraux, violons Hans Egidi, alto Marc Jaermann, violoncelle
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Jeudi 09.03.2017 Équilibre
Andrew Tyson 1er prix du concours Geza Anda 2015 Récital de piano
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Vendredi 28.04.2017 Équilibre *
Philharmonie de Moravie Gudni Emilsson, direction
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Samedi 13.05.2017 Équilibre *
Orchestre de chambre de Bâle Trevor Pinnock, direction Rafał Blechacz, piano concert à 19 h. 00
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Vendredi 26.05.2017 Aula
Orchestre de la Suisse Romande Alexander Shelley, direction Valeriy Sokolov, violon concert à 19 h. 30
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*
présentation du concert 1 heure avant le début à l’Institut de Musicologie ou au 7e étage d’Équilibre
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Le billet de la Présidente Du récital aux grands concerts symphoniques et à la musique de chambre, la centtroisième saison musicale de la Société des Concerts de Fribourg emmènera ses auditeurs, à Équilibre et à l’Aula Magna de l’Université, sur des chemins sonores à découvrir. D’octobre 2016 à mai 2017, la programmation exceptionnelle de nos dix concerts accueillera des artistes et des ensembles d’excellence, d’ici et d’ailleurs. Le répertoire choisi commencera par un concert consacré entièrement au Septième Art. Ensemble, le Comité et vous, cher public abonné, nous souhaiterons la bienvenue à Fribourg à Nicolas Chalvin, Santtu-Matias Rouvali, Louis Schwizgebel, Kit Armstrong, Andrew Tyson, Gudni Emilsson avec la Philharmonie de Moravie, et Alexander Shelley. Nous saluerons chaleureusement une nouvelle visite à Fribourg de Philippe Bach, de Fazıl Say, du Quatuor Sine Nomine, de Trevor Pinnock, de Rafał Blechacz, de Valeriy Sokolov, ainsi que de plusieurs ensembles, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata de Salzbourg, l’Orchestre symphonique de Berne, l’Orchestre de chambre de Bâle et l’Orchestre de la Suisse Romande. Ai-je oublié quelqu’un ? Ah oui, le concert surprise du samedi 7 janvier ! Il se dévoilera comme un cadeau de nouvelle année. Une nouveauté est programmée pour les écoliers de Fribourg entre 13 et 15 ans : ce sera une présentation scolaire sur le thème des musiques de film, l’après-midi précédant notre premier concert de la saison. Il serait heureux de pouvoir refaire cette expérience, la demande dépassant la capacité d’accueil d’Équilibre, mais nos moyens actuels ne nous le permettent pas… La saison passée, cher public, vous avez occupé en tout presque cinq mille places, soit à Équilibre, soit à l’Aula Magna, pour partager des moments musicaux intenses lors de nos dix concerts. Une nouvelle fois, pour 2016-2017, par un engagement sans compter, votre comité espère être digne à la fois de l’héritage de ses prédécesseurs et de votre fidélité, en vous offrant le meilleur de ces moments privilégiés de partage, d’émotion, de beauté et de joie de vivre, dont la musique détient le message charmeur. Belle saison musicale à vous tous ! Barbara Senn Danecka
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Die Botschaft der Präsidentin Vom Rezital über Kammermusik bis zu grossen Symphoniekonzerten, die hundertdritte Saison der Musikgesellschaft Freiburg nimmt ihre Zuhörer im Équilibre und in der Aula Magna der Universität auf Klangpfaden mit, die es zu entdecken gilt. Von Oktober 2016 bis Mai 2017 treten in unseren zehn Konzerten hervorragende Künstler und Ensembles aus der Schweiz und dem Ausland auf. Die Programmauswahl beginnt mit einem Konzert, das ganz der Filmmusik gewidmet ist. Zum ersten Mal in Freiburg begrüssen wir Nicolas Chalvin, Santtu-Matias Rouvali, Louis Schwizgebel, Kit Armstrong, Andrew Tyson, Gudni Emilsson mit der Mährischen Philharmonie, sowie Alexander Shelley. Und wir freuen uns, dass zahlreiche Künstler wieder zu uns nach Freiburg kommen: Philippe Bach, Fazıl Say, das Quartett Sine Nomine, Trevor Pinnock, Rafał Blechacz, Valeriy Sokolov und das Orchestre des Pays de Savoie, das Orchestre de chambre de Lausanne, die Camerata Salzburg, das Berner Symphonieorchester, das Kammerorchester Basel und das Orchestre de la Suisse Romande. Habe ich jemanden vergessen? Ja, natürlich: Unser Neujahrsgeschenk, das Konzert vom 7. Januar, soll eine Überraschung bleiben. Für die Freiburger Schulkinder zwischen 13 und 15 Jahren gibt es etwas Neues: Ihnen wird das Thema Filmmusik in einer Veranstaltung am Nachmittag vor unserem ersten Konzert nähergebracht. Wir würden gerne mehrere solche Schulkonzerte veranstalten, da der Saal des Équilibre nicht gross genug für alle ist, die Interesse dafür zeigen. Aber leider erlauben das die uns jetzt zur Verfügung stehenden Mittel nicht. Zählt man die Zuhörer der Konzerte der vergangenen Saison zusammen, so haben Sie, liebes Publikum, fast fünftausend Plätze eingenommen, teils im Équilibre, teils in der Aula Magna, um eindrückliche musikalische Momente in den zehn Konzerten der vergangenen Saison zu geniessen. Auch für die Saison 2016-2017 hoffen wir, dass der Vorstand sich des Erbes seiner Vorgänger und der Treue des Publikums würdig erweist und Ihnen durch seinen unermüdlichen Einsatz ermöglicht, an wunderbaren Momente der Ergriffenheit, der Schönheit und der Lebensfreude teilzuhaben, die uns der Zauber der Musik vermitteln kann. Ich wünsche Ihnen allen eine schöne Konzertsaison! Barbara Senn Danecka
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Nos concerts sont réalisés avec le soutien de
Nos vifs remerciements à
Villars Maître Chocolatier SA pour ses cadeaux gourmands, et à
hertigfleurs.ch pour ses charmants bouquets. Ein besonderer Dank gilt Herrn
Paul Lahme, der während vieler Jahre unsere Klaviere gestimmt und hervorragend betreut hat und dies auch in seinem Ruhestand weiterhin tun wird.
Nous remercions aussi tous les sponsors.
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Mardi 11 octobre 2016 Salle Équilibre à 20 h. 00
L’ORCHESTRE DES PAYS DE SAVOIE DIRECTION : NICOLAS CHALVIN MUSIQUE DE FILMS SAMUEL BARBER
ADAGIO POUR CORDES, OP. 11 (1938)
(1910 – 1981) BERNARD HERRMANN
PSYCHO – PSYCHOSE, POUR CORDES (1960), VERSION RECONSTITUÉE PAR JOHN M AUCERI EN 1990
(1911 – 1975) GEORGES DELERUE
LE MÉPRIS, THÈME DE CAMILLE (1963)
(1925 – 1992) NINO ROTA
CONCERTO PER ARCHI – CONCERTO POUR CORDES (1964/65)
(1911 – 1979) I. Preludio. Allegro ben moderato e cantabile – II. Scherzo. Allegro comodo – III. Aria. Andante quasi adagio – IV. Finale. Allegrissimo G. F. H ÆNDEL
SUITE N° 4 EN RÉ MINEUR, HWV 437 (1703/06) Sarabande
(1685 – 1759) TÔRU TAKEMITSU
THREE FILM SCORES (1995), EXTRAITS
(1930 – 1996) K ARL JENKINS
PALLADIO (1995) : Allegretto
(*1944) LOU HARRISON
NEW FIRST SUITE (1960) : Nocturne
(1917 – 2003) 7
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1er concert
L’Orchestre des Pays de Savoie Depuis sa fondation en 1984, l’Orchestre des Pays de Savoie a pour vocation de se produire, non pas dans un lieu de concert unique, mais sur l’ensemble des scènes de la Région Rhône-Alpes, ainsi que dans les salles de concert les plus prestigieuses. De Boëge à l’Auditorium de Lyon, de Lanslebourg à la Salle Gaveau à Paris, de la Grange au Lac à Évian au Victoria Hall de Genève, ou encore à la salle Tchaïkovski à Moscou, ce sont ainsi des milliers d’auditeurs qui vibrent au rythme de la musique classique lors de plus de 80 concerts chaque année. Sa disponibilité, son rayonnement et son engagement artistique font également de l’Orchestre des Pays de Savoie l’invité privilégié de nombreux festivals d’été, tels le Festival Berlioz à la CôteSaint-André, les Rencontres Musicales d’Évian, les Arts Jaillissants à Montsapey, ou les Estivales du Château de Clermont. Sous l’impulsion de Nicolas Chalvin depuis 2009, l’Orchestre des Pays de Savoie aborde un répertoire varié, de Bach aux créations les plus contemporaines. Il joue avec la complicité de solistes et chanteurs internationaux (François-Frédéric Guy, Renaud Capuçon, Tedi Papavrami, Anne Gastinel, ou encore avec Sophie Karthäuser, Karine Deshayes ou Marianna Pizzolato), n’hésitant pas à étoffer ses couleurs orchestrales en collaborant avec d’autres ensembles, tels l’Orchestre de Chambre de Genève, l’Orchestre symphonique de Mulhouse ou les Chœurs et Solistes de Lyon. Tous animés par le désir de transmettre leur passion musicale, les 23 musiciens permanents (19 cordes, 2 hautbois, 2 cors) s’investissent également dans leur mission pédagogique lors de multiples concerts et actions de sensibilisation, que ce soit dans les écoles de musique, les maisons de retraite, en milieu scolaire, carcéral ou hospitalier : précisément, l’après-midi du jour de ce concert, l’Orchestre aura donné une scolaire pour près de 600 élèves fribourgeois. Volontairement tourné vers l’avenir, l’Orchestre des Pays de Savoie s’illustre par ailleurs au gré d’événements et de concerts innovants, qui élargissent les frontières du genre, tels le concert au sommet du Mont-Blanc, les moments musicaux autour de l’œnologie et de la gastronomie, ou encore sa participation au livre-disque Un jour au concert avec les Bidochon, qui mêle humour et musique classique. Les liens privilégiés qu’il crée avec ses spectateurs, ce profond attachement territorial, sa démarche novatrice permettent à l’Orchestre des Pays de Savoie de fédérer autour de lui les entreprises de la Région à travers son Club d’entreprises mécènes Amadeus et tous les passionnés de musique, cela grâce à son Cercle des Amis. L’Orchestre des Pays de Savoie est soutenu par l’Assemblée des Pays de Savoie, le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Rhône-Alpes), la Région Rhône-Alpes et son club d’entreprises mécènes Amadeus.
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Nicolas Chalvin, chef d’orchestre Actuel directeur musical de l’Orchestre des Pays de Savoie, Nicolas Chalvin a mené une brillante carrière d’instrumentiste, avant de se consacrer pleinement à la direction d’orchestre. La carrière de Nicolas Chalvin commence au sein de grandes formations symphoniques, notamment à l’Orchestre national de Lyon et à l’Orchestre philharmonique du Luxembourg. Riche de son expérience de musicien d’orchestre, sa rencontre avec Armin Jordan marque un tournant décisif dans sa carrière musicale, et on le retrouve très vite à la direction musicale de productions lyriques et chorégraphiques au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra de Lausanne ou 9
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Das Orchestre des Pays de Savoie wurde 1984 gegründet. Jedes Jahr erfreut es mit über 80 Konzerten klassischer Musik nicht nur die Zuhörer seiner näheren Heimat, sondern auch in der gesamten Region Rhône-Alpes und in Paris. Auch seine Auftritte im Ausland beschränken sich nicht auf die nähere Umgebung, wie etwa Genf, sondern das Orchester hat auch im Moskauer Tschaikowski-Saal und im Théâtre Mohammed V in Rabat gespielt. Seit 2009 spielt das Orchester unter der Leitung von Nicolas Chalvin. In seinem reichhaltigen Repertoire, das vom Barock in die Gegenwart reicht, arbeitet das Orchester auch mit international renommierten Instrumental- und Gesangssolisten zusammen, wie etwa François-Frédéric Guy, Renaud Capuçon, Tedi Papavrami, Anne Gastinel, Sophie Karthäuser, Karine Deshayes und Marianna Pizzolato. Auch gemeinsame Konzerte mit anderen Ensembles wie dem Genfer Kammerorchester, dem Symphonieorchester Mülhausen und Chören stehen auf dem Programm. Die 23 permanenten Musiker des Orchesters engagieren sich auch in der musikalischen Bildung der Jugend und bei Konzerten in Heimen, Spitälern und Gefängnissen. Und das Orchester sprengt manchmal den Rahmen des klassischen Konzertbetriebs, etwa mit einem Konzert auf dem Gipfel des Mont-Blanc oder musikalischen Momenten rund um Önologie und Gastronomie. So hat es auch bei der Realisierung des CD-Buchs Un jour au concert avec les Bidochon mitgewirkt, das Humor und klassische Musik miteinander verbindet. Das Orchestre des Pays de Savoie wird nicht nur von der Assemblée des Pays de Savoie, dem Kultur- und Kommunikationsministerium und der Region Rhône-Alpes unterstützt, sondern es hat auch seinen eigenen Club von Mäzenen Amadeus.
encore à l’Opernhaus de Zurich. Il est l’invité régulier de phalanges orchestrales en France et à l’étranger (Orchestre philharmonique de Radio-France, Orchestre São Carlo de Lisbonne, Orchestre philharmonique de Strasbourg). Directeur musical de l’Orchestre des Pays de Savoie depuis 2009, Nicolas Chalvin parcourt avec aisance le répertoire pour orchestre, des premiers classiques aux œuvres les plus récentes, chérissant particulièrement la musique française. Menant l’Orchestre des Pays de Savoie sur les grandes scènes musicales, sa curiosité et sa créativité permettent à cet ensemble d’explorer toute la diversité du répertoire pour orchestre et de s’investir dans des projets musicaux d’envergure (Festival Berlioz à la Côte-Saint-André, Musique à la Grange au Lac à Évian). Son goût pour la recherche de répertoires oubliés l’a amené à enregistrer plusieurs œuvres avec le label Timpani, dont Reynaldo Hahn (Orchestre des Pays de Savoie, 2015) et Aucassin et Nicolette de Paul Le Flem (Orchestre des Pays de Savoie, 2011) ou encore Sophie Arnould de Gabriel Pierné (Orchestre philharmonique du Luxembourg), opéra salué par la critique et nominé aux BBC Awards en 2008.
Der Dirigent Nicolas Chalvin begann seine musikalische Laufbahn nach dem Studium am Nationalen Konservatorium Lyon als Oboist beim Radiosymphonieorchester Basel, beim Nationalorchester Lyon und beim Philharmonischen Orchester Luxemburg. Die Begegnung mit Armin Jordan und die Arbeit als dessen Assistent gab seiner Karriere eine entscheidende Wende: Er dirigierte Opern- und Ballettproduktionen in Lausanne, Genf und Zürich und wurde von mehreren Orchestern in Frankreich und im Ausland als Gastdirigent eingeladen. Seit 2009 ist er musikalischer Leiter des Orchestre des Pays de Savoie, mit dem er nicht nur bekannte Werke aufführt, sondern auch ein weniger bekanntes Repertoire dem Publikum näher bringt. Dieses Ziel verfolgt er auch mit seinen Aufnahmen beim Label Timpani, unter denen sich Werke von Camille Saint-Saëns, André Jolivet, Frank Martin und Reynaldo Hahn sowie die Opern Sophie Arnould von Gabriel Pierné und Aucassin et Nicolette von Paul le Flem finden. 2015 wurde Nicolas Chalvin zum Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres ernannt.
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Né en Pennsylvanie et mort à New York, élève du Curtis Institute de Philadelphie, titulaire de nombreux prix, dont le Prix Pulitzer et le Prix Guggenheim, Samuel Barber fut l’auteur de deux symphonies, d’un ballet, d’un opéra, de plusieurs concertos, de pièces de musique de chambre, de cycles de mélodies. Sa musique, au lyrisme spontané, d’esprit néoromantique, emprunte plus aux traditions européennes qu’à celles de son propre pays. Elle n’est qu’exceptionnellement « américaine », comme celle d’un Aaron Copland ou d’un Elliott Carter, par exemple, et fut souvent jugée académique. L’œuvre de Samuel Barber, malgré de brèves incursions dans un langage volontiers dissonant, avec des tentatives de polytonalités, voire de dodécaphonisme, aura évité de trop grandes audaces, se cantonnant généralement dans un juste milieu assez impersonnel et, surtout, faussement actuel. Sa musique n’en conserve pas moins une dimension fondamentalement classique que l’auteur voulait au service de l’expression la plus directe. En décembre 1936, au cours d’un séjour à Rome, Samuel Barber donna, par les soins du Quatuor ProArte, la première de son Quatuor à cordes n° 1, op. 11 (composé près de Salzbourg), dont il décida peu après de transcrire le mouvement lent pour grand orchestre à cordes. Cet Adagio fut créé en 1938 par Arturo Toscanini et l’Orchestre de la NBC qui lui donnèrent la popularité que l’on sait, en même temps qu’un Essay for Orchestra du même auteur, mais qui n’a pas survécu. C’est un thème de départ assez austère, qui donne lieu à son amplification par les différents pupitres de cordes, jusqu’à atteindre l’irrésistible acmé, soit un sommet d’intensité et un apogée d’expressivité, avant le retour conclusif au silence. C’est une musique tendue de passion contenue dont l’écriture, certes habile, s’avère toutefois dénuée d’originalité. (D’après François-René Tranchefort, 1986) Das Adagio für Streicher von Samuel Barber ist eine Orchesterfassung des langsamen zweiten Satzes seines Streichquartetts Nr. 1, op. 11, das Barber 1936 komponierte, als er sich dank einem Stipendium in Europa aufhielt. Die Orchesterfassung wurde 1938 vom NBC-Orchester unter der Leitung Arturo Toscaninis uraufgeführt und ist das bekannteste Werk des amerikanischen Neuromantikers. Aus volltönenden, lange gehaltenen Akkorden erhebt sich allmählich eine Melodie, wird durch ihre Übernahme durch die verschiedenen Register immer stärker, bis sie ihren Höhepunkt erreicht, um dann wieder leiser und leiser zu werden und schliesslich ganz zu verklingen. Diese Musik drückt ein tiefes, kaum zu ertragendes Gefühl aus, eine eigentümliche Mischung aus unsagbarer Trauer und grosser Feierlichkeit.
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L’Adagio pour cordes de Samuel Barber
Le Concerto pour cordes de Nino Rota. Giovanni ou « Nino » Rota Rinaldi écrivit ses premières partitions pour le cinéma dès 1933 pour Treno popolare de Raffaelo Matarazzo, puis pour Zazà, 1944, film réalisé par Renato Castellani. Il travailla aussi pour Edgar G. Ulmer, Alberto Lattuada, Henry Cass, Luigi Comencini, Terence Young et Henri Verneuil. Il fit la connaissance du réalisateur Federico Fellini, alors que celui-ci travaillait sur son premier film, Lo Sceicco bianco – Le Cheik blanc (1952). Ce fut le début de nombreuses collaborations entre le réalisateur et le compositeur, comme pour I Vitelloni – Les Inutiles (1953), La strada (1954), La Dolce vita (1969). La bande sonore du film Otto e mezzo – Huit et demi (1963) est, par exemple, souvent citée comme un des éléments les plus marquants du film, qui lui donne une certaine « cohérence ». Il est aussi l’auteur de la musique du Satyricon (1969), d’Amarcord (1973) et de Il Casanova di Federico Fellini – Casanova de Fellini (1976). Son dernier travail avec Fellini est Prova d’orchestra – Répétition d’orchestre (1978), un de ses chefsd’œuvre. La relation Rota–Fellini a été si importante qu’aux funérailles d’État à Rome auxquelles Fellini a eu droit en novembre 1993, le célèbre trompettiste italien Mauro Maur joua devant une foule immense l’œuvre L’Improvviso dell’Angelo de Nino Rota. Parmi les partitions les plus célèbres de Nino Rota, citons également celles de Godfather – Le Parrain (1972), qui comprend un motif musical proche du thème de La Force du Destin de Verdi et de Mario Puzo’s The Godfather : Part II – Le Parrain II, films réalisés par Francis Ford Coppola, et de Romeo e Giulietta – Roméo et Juliette (1968), réalisé par Franco Zeffirelli ou celles de Il Gattopardo – Le Guépard (1963) ou de Rocco e i suoi fratelli – Rocco et ses frères (1960) de Luchino Visconti. En dehors de ses travaux pour le septième art, Nino Rota a également composé dix opéras, cinq ballets et beaucoup d’autres œuvres instrumentales, dont quatre symphonies et une douzaine de concertos, parmi lesquels son Concerto per archi, de 1964/65, révisé en 1977. (D’après Wikipedia)
Das Konzert für Streicher von Nino Rota entstand 1964/65 und ist das Werk eines Komponisten, der hauptsächlich durch seine Filmmusik bekannt geworden ist: Nach der Musik zum Film Treno popolare von Raffaello Matarazzo (1933) und weiteren Kompositionen zu Filmen von Renato Castellani, Edgar G. Ulmer, Alberto Lattuada, Henry Cass, Luigi Comencini, Terence Young und Henri Verneuil machte er Bekanntschaft mit Federico Fellini und schrieb die Musik zu dessen erstem Film Der weisse Scheich (1952). In der Folge komponierte er die Musik zu zahlreichen weiteren Filmen Fellinis, zuletzt zu Orchesterprobe (1978). Auch für Franco Zeffirelli und Luchino Visconti hat Nino Rota Filmmusik geschrieben. Man findet unter seinen Kompositionen aber auch zehn Opern, fünf Ballette, Messen und andere geistliche Chorwerke sowie vier Symphonien und ein Dutzend Instrumentalkonzerte.
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Barry Lyndon (1975), le film de Stanley Kubrick contient, entre autres pièces musicales, des arrangements tirés de Bach, Vivaldi, Paisiello, Mozart et Schubert. Mais la musique la plus célèbre du film est un arrangement orchestral de la Sarabande tirée de la Suite en ré mineur pour clavecin de Haendel, jouée de façon très romantique par un orchestre à cordes, un clavecin et des timbales. La pièce apparaît dans le début et dans le générique du film, ainsi que dans plusieurs passages associée à l’action implacable du destin aveugle. (D’après Wikipedia) Die Sarabande aus der Cembalosuite in d-Moll von Georg Friedrich Händel ist mehrfach als Filmmusik verwendet worden, unter anderem zu Stanley Kubricks Film Barry Lyndon, wo sie in mehreren Passagen des Films auftritt. Diese sehr romantische Fassung für Streichorchester, Cembalo und Pauken illustriert den unerbittlichen Lauf des blinden Schicksals.
Chaque musique de film sera commentée directement par le chef d’orchestre. Jede Filmmusik des Programms wird direkt vom Dirigenten kommentiert.
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La Sarabande tirée de la Suite en ré mineur pour clavecin de Georg Friedrich Haendel
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2e concert
Jeudi 20 octobre 2016 Aula Magna de l’Université à 20 h. 00 Présentation à 19 h. 00 au Pavillon de l’Institut de Musicologie
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L’ORCHESTRE DE CHAMBRE DE LAUSANNE DIRECTION : SANTTU-MATIAS ROUVALI SOLISTE : LOUIS SCHWIZGEBEL, PIANO S. PROKOFIEV
SYMPHONIE N° 1 EN RÉ MAJEUR, OP. 25, DITE « SYMPHONIE CLASSIQUE » (1916/17)
(1891 – 1953) Allegro Larghetto Gavotta. Non troppo allegro Finale. Molto vivace C. SAINT-SAËNS
CONCERTO POUR PIANO N° 2 EN SOL MINEUR, OP. 22 (1868)
(1835 – 1921) Andante sostenuto Allegro scherzando Presto
L. V. BEETHOVEN
SYMPHONIE N° 2 EN RÉ MAJEUR, OP. 38 (1801/2)
(1770 – 1827) Adagio molto – Allegro con brio Larghetto Scherzo. Allegro Finale. Allegro molto
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L’Orchestre de chambre de Lausanne Formation de renommée internationale, l’Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) donne près de cent concerts chaque saison, à la Salle Métropole de Lausanne, son lieu de résidence, ainsi qu’en Suisse et à l’étranger. On peut ainsi l’entendre au Théâtre des Champs-Élysées et à la Salle Pleyel de Paris, à l’Alte Oper de Francfort, à l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, au Musikverein de Vienne, au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, mais aussi lors de festivals comme les BBC Proms de Londres, le Festival George Enescu de Bucarest, le Festival Mstislav Rostropovitch de Moscou ou encore le Festival d’Istanbul. Fondé en 1942 par Victor Desarzens, l’OCL a travaillé avec de grandes figures du monde musical : les chefs Ernest Ansermet, Günter Wand, Paul Hindemith, Charles Dutoit, Neeme Järvi, ou bien encore Jeffrey Tate, ainsi que des solistes, tels que Isaac Stern, Anne-Sophie Mutter, Radu Lupu ou Martha Argerich. En près de septante-cinq ans d’existence, il n’a connu que six directeurs artistiques : Victor Desarzens (1942-1973), Armin Jordan (1973-1985), Lawrence Foster (1985-1990), Jesús López Cobos (1990-2000), Christian Zacharias (2000-2013) et Joshua Weilerstein à partir de la saison 2015-2016. Bertrand de Billy est actuellement le principal chef invité de l’OCL. La riche discographie de l’OCL lui attire souvent les éloges de la presse internationale. L’intégrale des Concertos pour piano de Mozart, joués et dirigés par Christian Zacharias, a été réalisée entre 2000 et 2012 pour le label MDG et a récolté une quarantaine de distinctions internationales. Plus récemment, une nouvelle collaboration est née avec Outhere Music. Après une intégrale remarquée des Concertos pour clarinette de Louis Spohr enregistrés sous les doigts et la direction de Paul Meyer, en 2012, et un CD Schönberg avec Heinz Holliger, paru en 2013, la Symphonie en ré majeur de Luigi Cherubini dirigée par Bertrand de Billy vient d’être publiée par MDG. Partenaire de l’Opéra de Lausanne, l’OCL se produit en fosse très régulièrement. Il développe enfin ses activités en direction de la jeunesse, en proposant divers concerts scolaires et publics et en collaborant avec différentes Hautes Écoles de sa ville hôte (Haute École de Musique de Lausanne et Haute École de Théâtre de Suisse Romande). Subventionné par la Ville de Lausanne et le Canton de Vaud, l’Orchestre de chambre de Lausanne fait partie de l’Association Suisse des orchestres professionnels. Ses concerts, enregistrés par la chaîne de radio Espace 2, partenaire privilégié depuis ses débuts, sont également mis à la disposition du public en écoute à la demande sur www.espace2.ch.
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20. 10. 2016
Das Orchestre de chambre de Lausanne, 1942 vom Geiger und Dirigenten Victor Desarzens gegründet, ist heute ein international renommiertes Ensemble, das mit seinen etwa vierzig Mitgliedern jedes Jahr fast hundert Konzerte in Lausanne, in anderen Schweizer Städten und im Ausland gibt. Man kann das OCL im Théâtre des Champs-Élysées und in der Salle Pleyel in Paris hören, aber auch im Wiener Musikvereinssaal oder in der Alten Oper Frankfurt. Nach Victor Desarzens, Armin Jordan, Lawrence Foster und Jesús López-Cobos war von 2000 bis 2013 Christian Zacharias künstlerischer Leiter des Orchesters, seit der Saison 2015-2016 nimmt der amerikanische Geiger und Dirigent Joshua Weilerstein diese Stellung ein. Das OCL hat aber seit seiner Gründung auch unter zahlreichen Gastdirigenten gespielt hat, so zum Beispiel unter Ernest Ansermet, Günter Wand, Paul Hindemith, Charles Dutoit, Neeme Järvi und Jeffrey Tate. Neben seinen Konzerten spielt das OCL auch regelmässig im Orchestergraben der Lausanner Oper und arbeitet mit der Haute École de Musique de Lausanne und der Haute École de Théâtre de Suisse Romande zusammen. Die zahlreichen CD-Aufnahmen des OCL werden in der internationalen Presse gelobt. So hat die bei MDG erschienene Gesamtausgabe der Klavierkonzerte Mozarts mit Christian Zacharias als Dirigent und Solist, aufgenommen in den Jahren 2000 bis 2012, über vierzig Auszeichnungen erhalten. Im Rahmen der Zusammenarbeit mit dem Label Outhere Music erschien 2012 eine vielbeachtete Aufnahme der Klarinettenkonzerte Louis Spohrs mit Paul Meyer als Solist und Dirigent. 2013 wurde eine CD mit Werken von Arnold Schönberg aufgenommen, wobei Heinz Holliger das OCL dirigierte. Die jüngste CD ist bei MDG erschienen und enthält Werke von Beethoven und Cherubini; Dirigent ist Bertrand de Billy, der Hauptgastdirigent des OCL. Ein wichtiger Partner des OCL ist Radio Suisse Romande: Die meisten Konzerte des OCL werden für spätere Sendungen aufgenommen, wenn sie nicht direkt von Espace 2 übertragen werden.
Santtu-Matias Rouvali, chef d’orchestre Santtu-Matias Rouvali est chef principal de l’Orchestre philharmonique de Tampere et principal chef invité de l’Orchestre philharmonique de Copenhague. Il est en outre invité par de nombreux orchestres du monde entier, dont le Bamberg Symphoniker, l’Indianapolis Symphony Orchestra, le Philharmonia Orchestra, l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre symphonique de Tokyo. Il a gravé les Concertos pour guitare d’Hakola et Hosokawa avec Timo Korhonen et l’Orchestre symphonique d’Oulu, et les Concertos pour violon de Nielsen et de Sibelius avec Baiba Skride et l’Orchestre philharmonique de Tampere. À l’Opéra, Santtu-Matias Rouvali a dirigé Carmen de Bizet, Die Zauberflöte de Mozart et La forza del destino de Verdi à l’Opéra de Tampere.
Der Dirigent Santtu-Matias Rouvali hat Perkussion an der Sibelius-Akademie in Helsinki studiert und trat 2007 in die Dirigentenklasse von Leif Segerstam ein. Weitere Studien als Dirigent absolvierte er bei Jorma Panula und Hannu Lintu. Seit August 2013 ist er musikalischer Leiter des Philharmonischen Orchesters Tampere; ausserdem ist er Hauptgastdirigent des Philharmonischen Orchesters Kopenhagen und wird immer wieder von zahlreichen Orchestern in aller Welt als Gastdirigent eingeladen. Ab der Saison 2017-2018 wird er das Göteborger Symphonieorchester als Chefdirigent leiten.
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Né à Genève en 1987, le pianiste helvéticochinois Louis Schwizgebel a remporté à dix-sept ans le Concours international de sa ville natale et, deux ans plus tard, les Young Concert Artists International Auditions à New York. Il a été BBC New Generation Artist de 2013 à 2015. Il a étudié avec Brigitte Meyer à Lausanne et Pascal Devoyon à Berlin, puis s’est perfectionné à la Juilliard School avec Emanuel Ax et Robert McDonald, et à la Royal Academy of Music de Londres avec Pascal Nemirovski. Louis Schwizgebel joue avec les plus grands chefs dans les salles les plus prestigieuses. Il a fait ses débuts à la Philharmonie de Berlin avec le violoniste Benjamin Beilman. On a pu l’entendre au Wigmore Hall de Londres, à la Klavierfest Ruhr, au Festival Pianissimmes de Paris, et en duo avec Alina Ibragimova. Il a enregistré pour Aparté les deux premiers Concertos pour piano de Beethoven avec le London Philharmonic Orchestra dirigé par Thierry Fischer, un disque en solo, Poems, comportant des œuvres de Ravel, Liszt, Holliger et Schubert, et les Concertos pour piano n° 2 et n° 5 de Saint-Saëns avec le BBC Symphony Orchestra dirigé par Fabien Gabel et Martyn Brabbins. Louis Schwizgebel remercie, pour le soutien qu’il a reçu, le Pour-cent culturel de Migros, la Hans Wilsdorf Foundation, la Mozart Gesellschaft Dortmund et l’Animato Foundation.
Der Pianist Louis Schwizgebel kam 1987 in Genf zur Welt und studierte bei Brigitte Meyer in Lausanne und Pascal Devoyon in Berlin sowie später an der Juillard School in New York bei Emanuel Ax und Robert McDonald und an der Königlichen Musikakademie in London bei Pascal Nemirovski. Mit 17 Jahren gewann er den internationalen Genfer Musikwettbewerb, zwei Jahre darauf die Young Concert Artists International Auditions in New York. Von 2013 bis 2015 war er BBC New Generation Artist. Louis Schwizgebel spielt mit international renommierten Orchestern in den bedeutendsten Konzertsälen und an bekannten Festivals. Sein Debüt in der Berliner Philharmonie gab er zusammen mit dem Geiger Benjamin Beilman. Für das Label Aparté hat er die ersten beiden Klavierkonzerte von Beethoven mit dem Londoner Philharmonischen Orchester unter Thierry Fischer aufgenommen, ausserdem hat er eine CD mit dem Titel Poems, auf der er Werke für Klavier solo von Ravel, Liszt Holliger und Schubert spielt. Die Klavierkonzerte Nr. 2 und Nr. 5 von Saint-Saëns hat er mit dem BBC-Symphonieorchester unter der Leitung von Fabien Gabel bzw. Martyn Brabbins aufgenommen. Louis Schwizgebel wurde vom Kulturprozent der Migros, von der Hans Wilsdorf-Stiftung, der Mozart-Gesellschaft Dortmund und der Stiftung Animato unterstützt. 19
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Louis Schwizgebel, pianiste
La Première Symphonie, dite « Classique » de Sergei Prokofiev Composée en 1917, cette Première Symphonie fut créée le 21 avril 1918 à Petrograd – Saint-Pétersbourg sous la direction du compositeur. Prokofiev quitte ensuite l’URSS ; il passa quinze années en émigration entre les USA, la France et l’Allemagne. Outre les opéras L’Amour des Trois Oranges et L’Ange de Feu, cette période fut celle de plusieurs ballets écrits pour Diaghilev, des Deuxième, Troisième et Quatrième Symphonies, et des trois derniers de ses cinq Concertos pour piano. Mais, dès 1927, Prokofiev renoue des contacts avec l’URSS, où il fit plusieurs séjours avant d’y rentrer définitivement en 1936. Dès 1938, interdit de sortie du pays, il devint un compositeur officiel, quasiment aux ordres du régime. Tout en étant à la pointe du modernisme, Prokofiev admirait la rigueur et le sens de la forme des classiques. Dans cette œuvre, qui conserve l’effectif instrumental du XVIIIe s. (bois, cors et trompettes par deux, timbales et cordes), le musicien s’est donné pour but de faire revivre l’esprit des symphonies de Haydn, à travers la clarté tonale de ré majeur, la structure des thèmes et le caractère général. Le 3e mouvement, Gavotte, resté le plus célèbre, avait déjà été composé en 1916 avant le reste de la Symphonie ; il a été repris par le compositeur dans sa suite Roméo et Juliette. (D’après André Lischké, 1986) Die Symphonie Nr. 1 von Sergei Prokofjew trägt den Beinamen Klassische Symphonie. Sie entstand 1917 und wurde am 21. April 1918 in Petrograd, wie St. Petersburg von 1914 bis 1924 hiess, unter der Leitung des Komponisten uraufgeführt. Bald darauf verliess er die Sowjetunion und kam erst 1927 auf einer Konzertreise wieder in seine Heimat, ehe er sich 1936 endgültig in Moskau niederliess. Ab 1938 durfte er nicht mehr ins Ausland reisen. Prokofjew selbst hat seinen Stil als Zusammenspiel von vier Grundlinien erklärt. Die „klassische Linie“ kommt einerseits in seinem Interesse für historisierende Elemente wie alte Tänze, andererseits im Festhalten an traditionellen Formen zum Ausdruck. Die „moderne Linie“ beinhaltet seine Vorliebe für gewagte Harmonik, Dissonanzen und ungewohnte Akkordkombinationen. Als drittes nennt Prokofjew die „motorische Linie“; Viele seiner Werke sind durch bohrende Rhythmik und wilde Motorik gekennzeichnet. Im Gegensatz dazu steht die „lyrische Linie“. (Nach Wikipedia). In der klassische Symphonie dominiert von diesen vier kompositorischen Elementen natürlich die klassische Linie. Hier zeigt Prokofjew, dass der Geist der HaydnSymphonien mit ihrer klaren Form auch in einer modernen Komposition wieder aufleben kann. Prokofjew verwendet auch die im 18. Jahrhundert übliche Orchesterbesetzung mit Holzbläsern, Hörnern und Trompeten zu zweit, Pauken und Streichern. Den dritten Satz, die Gavotte, hatte er schon 1916 komponiert, und er verwendete ihn später ebenfalls in seiner Ballettsuite Romeo und Julia.
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Saint-Saëns aura abordé tous les domaines et tous les genres, profanes ou sacrés. Son meilleur titre de gloire, Samson et Dalila, encore chanté sur les scènes lyriques du monde entier, ne peut faire oublier l’auteur d’œuvres de musique de chambre, dont il fut un pionnier en France, d’un grand nombre de mélodies, de compositions chorales et religieuses et d’impressionnants ouvrages de musique symphonique et concertante. Le grand pianiste que fut Saint-Saëns n’a pas laissé d’œuvres marquantes pour le piano seul. C’est en associant l’instrument à l’orchestre qu’il a connu ses meilleures réussites. Parmi ses œuvres concertantes, les cinq Concertos pour piano tiennent la première place. Toutefois, on ne négligera pas complètement ses trois Concertos pour violon, ni ses deux Concertos pour violoncelle. Ses Concertos pour piano s’échelonnent entre 1858 et 1896. Le Premier Concerto est l’œuvre d’un tout jeune musicien de vingt-trois ans, pianiste déjà affirmé. Avec le Deuxième Concerto, quels progrès accomplis ! Il est devenu le plus célèbre de son auteur. Cette réputation n’est nullement usurpée. L’ouvrage fut écrit en dix-sept jours seulement, au printemps de 1868, en vue d’un concert qu’Anton Rubinstein (1829-1894) souhaitait diriger à Paris et dont Saint-Saëns lui-même serait le soliste. C’est donc un hommage de l’illustre pianiste russe, lui-même aussi compositeur (de six symphonies et de cinq concertos pour piano, les premiers du genre à avoir été écrits en Russie) à un musicien confrère. La première audition eut lieu le 13 mai 1868 à la salle Pleyel. Seul le second mouvement, Scherzo, obtint un franc succès. Toutefois, les compliments de Liszt, qui était présent, purent réchauffer le cœur du compositeur sans doute déçu. Après coup, ce Deuxième Concerto connaîtra une rapide notoriété. L’organisation formelle de l’œuvre est originale puisqu’il n’y a pas de second mouvement « lent », comme à l’accoutumée. Le premier mouvement débute par un majestueux préambule du piano, sans orchestre, et se termine par une cadence de l’instrument soliste. Alfred Cortot propose un rapprochement entre le deuxième mouvement, Allegro scherzando, et le Scherzo du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn : « L’alerte caprice shakespearien se volatilise bientôt sur un frémissement de timbres, dans la fuite aérienne d’un arpège de piano ». Dans le Presto final, le compositeur permet au soliste d’afficher une virtuosité éblouissante. (D’après René-François Tranchefort, 1986)
Das Klavierkonzert Nr. 2 von Camille Saint-Saëns entstand im Frühjahr 1868, zehn Jahre nach seinem 1. Klavierkonzert, in nur 17 Tagen. Der russische Pianist und Dirigent Anton Rubinstein hatte den Wunsch geäussert, in Paris ein Konzert mit SaintSaëns als Solist zu dirigieren. Die Uraufführung fand am 13. Mai 1868 in der Salle Pleyel statt, wobei nur der zweite Satz, das Allegro scherzando, wirklich grossen Anklang beim Publikum fand. Aber die Komplimente Liszts, der bei der Aufführung anwesend war, hatten mehr Gewicht als die Meinung des Publikums und tröste21
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Le Deuxième Concerto pour piano et orchestre de Camille Saint-Saëns
ten den etwas enttäuschten Saint-Saëns. Doch bald wurde dieses Klavierkonzert zu einem seiner beliebtesten Werke. Es folgt nicht dem üblichen Schema mit einem langsamen zweiten Satz, sondern dieser ist hier ein Allegro scherzando, das Alfred Cortot später mit dem Scherzo aus Mendelssohns Musik zu Shakespeares Sommernachtstraum verglich. Im abschliessenden Presto kann der Solist seine ganze Virtuosität entfalten, und auch im ersten Satz kommt er nicht zu kurz: Die majestätische Einleitung spielt er ohne Orchester, und am Schluss des Satzes spielt er die Kadenz.
La Deuxième Symphonie de Ludwig van Beethoven On trouve des esquisses de la Deuxième Symphonie, entremêlées à celles des Sonates pour piano et violon, op. 30, et des deux premières Sonates pour piano, op. 31 ; ce qui porte sa composition à l’année 1802, année de l’aggravation de la surdité de Beethoven, année de crise, celle du « Testament d’Heiligenstadt », Beethoven songeant alors au suicide. Pourtant, la Deuxième Symphonie, achevée pendant l’été 1802, ne porte pas trace de si funestes événements biographiques. Elle est au contraire, en maints endroits, d’une joie débordante : serait-ce un masque ? Mais il est sûr qu’elle marque le point culminant de l’Ancien régime, pré-révolutionnaire, de Haydn et de Mozart, ce point dont Beethoven va partir vers des régions où personne avant lui n’avait même rêvé de s’aventurer. Dédiée au prince Karl de Lichnovsky, elle fut créée le 5 avril 1803, en même temps que le Troisième Concerto pour piano et l’oratorio Le Christ au Mont des Oliviers. Mais il faudra attendre sa publication à Leipzig en 1804 pour recueillir des critiques du genre de celle-ci, due à Sapzier : « Un monstre mal dégrossi, un dragon transpercé qui se débat, indomptable, et ne veut pas mourir, même perdant son sang (dans le Finale), rageant, frappant en vain autour de soi de sa queue agitée » ! On raconte que, plus tard, Berlioz s’enfuit épouvanté, en se bouchant les oreilles, après l’audition de certains fragments de cette Symphonie. En France, à la même époque, seul Méhul, apprécia les premières Symphonies de Beethoven. La première audition en France de la Deuxième Symphonie fut commentée de la façon suivante le 10 mars 1811 : « Après avoir pénétré l’âme d’une douce mélancolie, Beethoven la déchire aussitôt par un amas d’accords barbares. Il me semble voir enfermés ensemble des colombes et des crocodiles » ! (D’après Jean et Brigitte Massin, 1967, et René-François Tranchefort, 1986)
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Ludwig van Beethovens Zweite Sinfonie in D-dur entstand in den Jahren 1801 und 1802 und wurde am 5. April 1803 zum ersten Male in der von Beethoven im Theater an der Wien veranstalteten Akademie – so nannte man damals häufig ein Konzert – aufgeführt, zusammen mit dem dritten Klavierkonzert und dem Oratorium Christus am Ölberg. Wir wissen nicht, wie das Wiener Publikum die Sinfonie aufnahm, aber eine Leipziger Kritik aus dem Jahre 1804 ist, gelinde gesagt, nicht sehr schmeichelhaft: „Ein ungeschlachtes Monster, ein durchbohrter Drache, der unbezwingbar kämpft und nicht sterben will und selbst dann noch, wenn er sein Blut verliert (im Finale), vergeblich vor Wut mit seinem Schwanze heftig um sich schlägt.“ Aber 1812 verteidigte ein Münchner Rezensent in der Allgemeinen musikalischen Zeitung Beethovens ungewohnte Tonsprache: „Eine grosse Symphonie aus D von Beethoven eröffnete das erste, am 9ten December [1811] gegebene Concert. Noch sind die Werke dieses, in seiner Art einzigen Künstlers hier nicht genug bekannt. Man ist an Haydns und Mozarts Werke gewöhnt, und darf sich nicht wundern, wenn diese seltnen Producte Beethovens, die sich so sehr von dem Gewöhnlichen entfernen, im Allgemeinen nicht immer ihre Wirkung auf den Zuhörer hervorbringen. ... Doch wenn uns das Humoristische in so manchem unserer Schriftsteller anziehet, warum wollen wir denn von dem Componisten, der das ganze, so wenig noch erforschte Gebiet der Tonkunst in Anspruch nimmt, erwarten, dass er nur an hergebrachten Formen hange; nur immer dem Ohre schmeichle; nie uns erschüttere, und über das Gewohnte, wenn auch etwas gewaltsam, erhebe?“
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3e concert
Jeudi 27 octobre 2016 Aula magna de l’Université à 20 h. 00
DIE CAMERATA SALZBURG PREMIER VIOLON : GREGORY AHSS SOLISTE : K IT ARMSTRONG, PIANO B. BRITTEN
VARIATIONS ON A THEME OF FRANK BRIDGE, OP. 10, POUR ORCHESTRE À CORDES (1937) INTRODUCTION AND THEME. ALLEGRETTO POCO LENTO – I. ADAGIO – II. MARCH – III. ROMANCE – IV. ARIA ITALIANA – V. BOURRÉE CLASSIQUE – VI. WIENER WALTZER – VII. MOTO PERPETUO – VIII. FUNERAL MARCH – IX. CHANT – X. FUGUE AND FINALE
W. A. MOZART
CONCERTO POUR PIANO N° 19 EN FA MAJEUR, KV 459 (1784)
(1756 – 1791) Allegro Allegretto Allegro assai
J. HAYDN
SYMPHONIE N° 92 EN SOL MAJEUR, DITE « OXFORD », HOB. I:92 (1789)
(1732 – 1809) Adagio – Allegro spiritoso Adagio Menuet & Trio. Allegretto Presto 25
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(1913 – 1976)
La Camerata de Salzbourg Fondée en 1951 par Bernhard Paumgartner (1887-1971), musicologue, chef d’orchestre autrichien et cofondateur du Festival de Salzbourg, la Camerata de Salzbourg réunit à la fois des élèves et des professeurs de la Hochschule du Mozarteum de Salzbourg. Composé, selon les nécessités, de vingt à quarante-cinq musiciens, cet orchestre de chambre a travaillé avec Antonio Janigro, puis près de vingt ans avec Sándor Végh, qui en a été le directeur musical de 1978 jusqu’à sa mort en janvier 1997 et sous la direction duquel il s’est considérablement développé. Dès 1991, le poste de premier violon a été tenu par Alexander Janiczek. Se sont succédé ensuite comme directeur artistique Géza Anda, Sir Roger Norrington et András Schiff. En 2007, c’est le violoniste Leonidas Kavakos qui en a été le premier violon, suivi en 2011 de Louis Langrée et dès 2012 de Gregory Ahss. Les solistes que la Camerata a accompagnés sont prestigieux : Clara Haskil, Dietrich Fischer-Dieskau, Heinz Holliger, Aurèle Nicolet, Wolfgang Schneiderhan, Christoph Eschenbach, Philippe Herreweghe, René Jacobs, Franz Welser-Möst, Pinchas Zukerman, Peter Ruzicka, Anne-Sophie Mutter, Hilary Hahn, Patricia Kopatschinskaja, Julian Rachlin, Daniel Hope, Benjamin Schmid, Joshua Bell, Thomas Zehetmair, Augustin Dumay, Veronika Hagen, Mitsuko Ushida, Elisabeth Leonskaja, Claire-Marie Le Guay, Yu Kosuge, Oleg Maisenberg, Murray Perahia, Olli Mustonen, Alexander Lonquich, Till Fellner, Fazıl Say, Stefan Vladar, Heinrich Schiff, Patrick Demenga, François Leleux, Genia Kühmeier, Vesselina Kasarova, Christiane Oelze et Elina Garanca. Si elle continue de consacrer l’essentiel de son énergie aux œuvres de Mozart, conformément à son objectif primitif, la Camerata a peu à peu élargi son répertoire, qui va désormais de l’époque baroque aux œuvres du début du XXe siècle (Bartók, Stravinsky, Schoenberg, Berg), en passant par Haydn, Beethoven, Schubert, Mendelssohn, Brahms, Dvořák ou Tchaïkovski. Hôte régulier du Festival de Salzbourg et de la Semaine Mozart depuis 1993, la Camerata se produit également à Vienne au Musikverein, à Cologne, aux Schubertiades de Feldkirch, à Lucerne, Berlin, Baden-Baden, Bregenz, Aix-en-Provence, Londres, Munich, Florence, Moscou, Rome, Pékin, ou Tokyo. Plus de 60 disques sont parus dont plusieurs ont été primés, comme autant de jalons des 65 ans d’existence de la Camerata de Salzbourg.
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Die Camerata Salzburg wurde 1952 von Bernhard Paumgartner, dem Mitbegründer und Präsidenten der Salzburger Festspiele, ins Leben gerufen. Dieses Ensemble von Lehrern und Studenten des Salzburger Mozarteums avancierte schon bald zu einem Herzstück der Salzburger Festspiele. Damals wie heute ist die organisatorische und künstlerische Maxime das Musizieren in Eigenverantwortung mit Gemeinschaftssinn. Nach der Ära Paumgartner leitete der Violoncellist und Dirigent Antonio Janigro die Camerata. In seiner Wirkungszeit wurde 1974 ein eigener Abonnementzyklus des Orchesters ins Leben gerufen. Als Geigensolist musizierte mit der Camerata in jener Zeit Sándor Végh, der 1978 die künstlerische Leitung des Orchesters übernahm und parallel zu seinem Wirken als Pädagoge am Salzburger Mozarteum besonders begabte, junge Musikerinnen und Musiker in den Klangkörper einbezog. Végh verwirklichte ein Musizier-Ideal des Streichquartetts auf grösser besetzter Ebene und förderte die individuelle Gestaltungsweise der einzelnen Orchestermitglieder innerhalb und zugunsten des Kollektivs. Bei einer Mozartwochen-Produktion mit Sir Roger Norrington wurde 1997 ein Nachfolger für den verstorbenen Végh gefunden. Sir Roger verband als Chefdirigent den charakteristischen Ensemblestil der Camerata mit seinen Erfahrungen im historisch informierten Musizieren. 2007 übernahm Norringtons Stellvertreter, der Geiger Leonidas Kavakos, die künstlerische Leitung. 2011 wurde Louis Langrée zum Chefdirigenten bestellt. In Salzburg gehört die Camerata als Konzert- und Opernorchester zu den Stammensembles der Salzburger Festspiele und Salzburger Mozartwoche und hat einen eigenen Abonnementzyklus im Grossen Saal des Mozarteums. Das Orchester konzertiert regelmässig im Wiener Konzerthaus, in der Elbphilharmonie Hamburg, im Konzerthaus Berlin, Festspielhaus Baden-Baden, Bregenzer Festspielhaus, beim Carinthischen Sommer, bei den Haydn-Festspielen Eisenstadt, den Festivals von Aix-en-Provence und Luzern und gastiert auf Konzertreisen in Musik-Metropolen wie München, London, Florenz, Moskau, St. Petersburg, Peking und Tokio. Seit 2013 gestalten die Musikerinnen und Musiker der Camerata Salzburg das Festival „Schubert in Gastein“. Mehr als 60 Platten- und CD-Aufnahmen, von denen viele mit Preisen ausgezeichnet wurden, dokumentieren die Musizierkultur der Camerata aus sechs Jahrzehnten.
Gregory Ahss, violoniste C’est à l’âge de 5 ans que ce violoniste d’origine israélienne commence sa formation à l’École de musique Gnessin de Moscou. Sa formation se poursuit à l’Académie de musique de Tel-Aviv, puis au New England Conservatotry of Music de Boston. Il fonde le Tal Piano Trio avec lequel il gagne plusieurs prix. Il joue sous la direction de Claudio Abbado et de Yannick Nézet-Séguin, comme premier violon du Mahler Chamber Orchestra, de l’Orchestra Mozart de Bologne et enfin de la Camerata de Salzbourg. Comme premier violon, il a été l’hôte du London Symphony Orchestra, du Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks ou des Bamberger Symphoniker. Après avoir été à la tête du Mahler Chamber Orchestra de 2005 à 2011, il devient le premier violon de la Camerata de Salzbourg en 2012. Der Geiger Gregory Ahss ist seit 2012 erster Konzertmeister der Camerata Salzburg. Geboren wurde er in Moskau, wo er im Alter von fünf Jahren mit dem Geigenunterricht an der Gnessin-Musikschule begann. Während seiner weiteren Ausbildung am israelischen Konservatorium, an der Musikakademie Tel Aviv und am Neu-England-Konservatorium in Boston gewann er namhafte Wettbewerbe als Solist, aber auch als Kammermusiker mit dem von ihm gegründeten Tal-Klaviertrio. Als Konzertmeister gastierte er schon in vielen führenden Orchestern - beim London Symphony Orchestra genauso wie beim Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks oder den Bamberger Symphonikern. Von 2005 bis 2011 leitete Gregory Ahss zahlreiche Konzerte des Mahler Chamber Orchestra als Konzertmeister. Kit Armstrong, pianiste Né à Los Angeles en 1992, il commence à composer à cinq ans et commence le piano peu de temps après. Il étudie au Curtis Institute of Music de Philadelphie et à la Royal Academy of Music de Londres. À partir de sa septième année, il étudie également les sciences naturelles dans diverses universités, dont l’Imperial College de Londres. Il obtient son master en mathématiques pures à l’Université de Paris VI. Il reçoit le Prix Leonard Bernstein du Festival de musique du Schleswig-Holstein en 2010 et le Prix de soliste Wemag au Festival de Mecklenburg-Poméranie en 2014. À treize ans, il fait la rencontre d’Alfred Brendel qui, depuis, l’a guidé en tant que professeur et mentor. Ce 28
Der Pianist Kit Armstrong wurde 1952 in Los Angeles in einer aus Taiwan stammenden Familie geboren. Mit fünf Jahren begann er zu komponieren, und bald darauf begann er mit dem Klavierspiel. Mit zehn Jahren hatte er bereits 15 Werke komponiert, und im Alter von zwölf Jahren studierte er am Curtis-Institut für Musik in Philadelphia und an der Königlichen Musikakademie sowie am Imperial College in London. Mit dreizehn machte er Bekanntschaft mit Alfred Brendel, der ihn bei seinen weiteren Studien als Mentor begleitete. Die Beziehung zwischen Brendel und Armstrong ist Gegenstand des Films „Set the Piano Stool on Fire“ des englischen Dokumentarfilmers Mark Kidel. Sechsmal erhielt Kit Armstrong den Morton Gould Young Composer’s Award der ASCAP-Stiftung, und er bekam Kompositionsaufträge vom Leipziger Gewandhaus und anderen Institutionen. Kit Armstrong ist nicht nur an Musik interessiert: Bereits im Alter von sieben Jahren besuchte er naturwissenschaftliche Vorlesungen an verschiedenen Universitäten, 29
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dernier en a fait l’éloge en soulignant « sa compréhension des grandes œuvres du piano qui marie fraîcheur et subtilité, émotion et intelligence ». La relation unique qui existe entre Kit Armstrong et Alfred Brendel a été portée à l’écran dans le film Set the Piano Stool on Fire du réalisateur britannique Mark Kidel. Kit Armstrong se produit dans les plus grandes salles du monde, dont le Musikverein de Vienne, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Royal Festival Hall et le Wigmore Hall à Londres, la Philharmonie de Berlin, la Laeiszhalle de Hambourg, la Philharmonie de Cologne, le NHK Hall de Tokyo et le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Il travaille avec des chefs d’orchestre majeurs, tels que Riccardo Chailly, Christoph von Dohnányi, Manfred Honeck, Kent Nagano, Jonathan Nott, Esa-Pekka Salonen, ou Robin Ticcati. Le premier album solo de Kit Armstrong est sorti chez Sony Classical en septembre 2013 ; il comprend des œuvres de Bach, de Ligeti et de lui-même, illustrant ainsi la singularité de ses goûts. La sélection de Préludes et de Chorals de Bach fut particulièrement remarquée. Pour Kulturradio (RBB), il s’agit de « l’un des très rares CD que le monde attendait » ; la radio NDR Kultur l’a décrit comme « un album de début plein d’émotions ». Musicien de chambre passionné, Kit Armstrong se produit régulièrement au sein d’un trio qu’il compose avec le violoniste Andrej Bielow et le violoncelliste Adrian Brendel. Récemment, il a commencé à travailler avec des chanteurs. Cet artiste polyvalent s’est déjà fait une renommée en tant que compositeur. Six fois lauréat du Prix Morton Gould des jeunes compositeurs de la Fondation ASCAP, il remporte également le Prix Charlotte Bergen de la Fondation du même nom pour sa composition Struwwelpeter : Character Pieces for Viola and Piano. Il reçoit des commandes, entre autres, du Gewandhaus de Leipzig, du Collège de musique de Winterthur et des Frankfurter Bachkonzerte, pour lesquels il compose un Concerto pour clarinette dont la première est assurée par Paul Meyer à l’Alte Oper de Francfort avec l’Orchestre de chambre de Zurich. Son Trio pour piano, Stop Laughing, we’re rehearsing ! est publié par le label Genuin. Les compositions de Kit Armstrong sont publiées aux éditions Peters.
und an der Universität Paris VI erhielt er einen Master in reiner Mathematik. 2013 erwarb Armstrong die ehemalige Kirche Ste-Thérèse in Hirson (Frankreich) und nutzt seit 2014 dieses historische Jugendstil-Bauwerk als Konzertsaal und Kulturzentrum.
Les Variations sur un thème de Frank Bridge de Benjamin Britten L’œuvre fut composée en 1937, en une dizaine de jours et achevée le 12 juillet, à la suite d’une commande de l’Orchestre à cordes Boyd Neel pour le Festival de Salzbourg, et créée le 27 août ; elle constitua le premier grand succès du musicien. C’est un hommage de Britten à son maître depuis 1927, Frank Bridge (1879-1941), auquel il emprunta son thème, puisé dans la seconde des Three Idylls for string quartet, de 1911. Ces Variations, au nombre de dix, dont la fugue finale, sont d’ailleurs écrites également pour cordes seules. Britten s’est peu soucié d’unifier l’ensemble selon une progression thématique, mais, modifiant sans cesse l’esprit de chaque variation, il a conçu sa partition ainsi qu’une suite. D’où les surprises jaillissant tout au long d’une œuvre, sinon fortement originale, du moins d’une belle clarté de style et de ton, n’excluant ni les intentions satiriques, ni certaine verve parodique. (D’après François-René Tranchefort, 1986)
Benjamin Brittens Variationen über ein Thema von Frank Bridge entstanden 1937 im Auftrag des Streichorchesters Boyd Neel und wurden am 27. August an den Salzburger Festspielen uraufgeführt. Mit dieser Komposition, seinem ersten grossen Erfolg, erwies Britten seinem Lehrer Frank Bridge (1879-1941) die Ehre, indem er ein Thema aus dessen zweiter Idylle für Streichquartett aus dem Jahre 1911 verwendete. Die zehn Variationen Brittens bilden die Sätze einer Suite, in der der Komponist einige Überraschungen bereit hält.
Le Concerto pour piano n° 19 de Wolfgang Amadeus Mozart Ce Concerto est appelé parfois Premier Concerto du Couronnement parce que le compositeur le joua à Francfort en 1790, peut-être, a-t-on longtemps cru, à l’occasion du couronnement de Leopold II. Cependant, la prestation de Mozart n’a pas fait partie des festivités officielles autour du couronnement du nouvel Empereur, le 9 octobre 1790 à la cathédrale de Francfort, au grand dam du compositeur du reste, mais elle eut lieu une semaine plus tard, le 15 octobre précisément, au Stadttheater 30
Das Klavierkonzert Nr. 19 von Wolfgang Amadeus Mozart wird manchmal als Erstes Krönungskonzert bezeichnet, weil Mozart es 1790 in Frankfurt spielte, zusammen mit anderen Werken, darunter auch dem Klavierkonzert Nr. 26, das als Krönungskonzert bezeichnet wird. Diese Bezeichnung rührt daher, dass man lange angenommen hat, Mozart habe an den Krönungsfeierlichkeiten für Kaiser Leopold II. gespielt. Das stimmt aber nicht ganz, denn das Konzert fand eine Woche später im Frankfurter Stadttheater statt, wobei Mozart sicherlich noch von der Anwesenheit zahlreicher gekrönter Häupter profitieren konnte. Die Komposition des Klavierkonzerts Nr. 19 wurde im Dezember 1784 vollendet, nach dem vierten der sechs Streichquartette, die Mozart Joseph Haydn widmete. Es ist grandioser als die früheren Konzerte Mozarts und stellt einen wichtigen Meilenstein in seinem Schaffen dar. Bereits im einführenden Allegro mit seinem Melodienreichtum wird die Bedeutung des Orchesters klar. Um einen zu heftigen Kontrast zum lebhaften ersten Satz zu vermeiden, wählt Mozart als zweiten Satz nicht ein Adagio oder Andante, sondern ein Allegretto mit einem anmutigen Thema, das einen Hauch von Melancholie zeigt. Homophonie und Kontrapunkt geben dem letzten Satz, Allegro assai, seinen originellen Charakter; das Thema wird zunächst vom Klavier vorgestellt. Den fröhlichen Rhythmus des abschliessenden Ritornells findet man in der Schlussszene der Zauberflöte im Duo zwischen Papagena und Papageno wieder. 31
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de Francfort, avec, selon l’affiche encore conservée, en première partie, un Concerto (justement celui-ci en fa majeur), deux Arie et une Nouvelle Grande Symphonie, (peut-être la 41e ?) et en seconde partie, un Concerto (celui, qui sera dit du « Couronnement », en ré majeur, le n° 26, KV 537), un Duo, une Fantaisie improvisée et encore une Symphonie (peut-être la 40e). Si cette exécution off remporta un succès au niveau du prestige, selon ce que Mozart écrivit à Constance le même soir, elle fut néanmoins un échec complet au niveau financier. Le Concerto pour piano en fa majeur est daté du 11 décembre 1784 et suit le quatrième des six Quatuors dédiés à Haydn. Plus grandiose que les Concertos qui le précèdent, superbement orchestré, voici encore un jalon important de la création mozartienne. Dès l’introduction, Allegro, l’importance de l’orchestre est évidente, de même que la richesse mélodique ; ce premier tutti est en effet l’un des plus variés qui soient. Soucieux d’éviter un contraste trop violent après l’allégresse du premier mouvement, Mozart préfère ensuite à un adagio ou un andante un mouvement plus rapide, noté Allegretto, avec un thème gracieux, voilé d’une mélancolie diffuse. L’emploi de l’homophonie et du contrepoint donne toute son originalité au dernier mouvement, Allegro assai, dont le thème est d’abord exposé au piano. Une ritournelle mettra un point final à cette page irrésistible dont on retrouvera le rythme joyeux dans le duo entre Papagena et Papageno de La Flûte enchantée. (D’après Michel Parouty, 1986)
La Symphonie n° 92, dite « Oxford » de Joseph Haydn Cette Symphonie, la dernière écrite par Haydn à Eszterháza en 1789, est aussi la plus grande. Elle sera ensuite égalée, mais non dépassée par les dernières douze Symphonies dites « londoniennes », les n° 93 à 104, composées entre 1791 et 1795. L’orchestre comprend une flûte, deux hautbois, deux bassons, deux cors, deux trompettes, timbales et cordes. C’est avec elle que Haydn inaugura sa première saison londonienne, le 11 mars 1791. C’est elle aussi qu’on entendit à Oxford le 7 juillet 1791, veille du jour où Haydn fut reçu docteur honoris causa de l’Université de cette ville, d’où son surnom. La Symphonie Oxford est à la fois l’une des plus belles de Haydn, et des plus subtilement organisées sur le plan formel. Ses divers mouvements sont unis par des liens cachés, mais étroits. L’introduction, Adagio, est inoubliable, empreinte d’une sérénité teintée de mélancolie. Elle s’ouvre par quatre fois la note ré, ce qui annonce le second thème de l’Allegro spiritoso, tandis qu’apparaît, caché aux seconds violons, le motif descendant de cinq notes, destiné à inaugurer cet Allegro spiritoso qui frappe par son ampleur et sa grandeur épique. Le sublime deuxième mouvement, Adagio, est une forme lied. Le Menuet : Allegretto se révèle aussi remarquable avec son solo syncopé de bassons et de cors, les cordes pizzicato venant combler le vide du premier temps. Le Finale : Presto offre un thème très agile. L’élan, la puissance et l’impression d’aventure se maintiennent jusqu’à la fin. (D’après Marc Vignal, 1986)
Die Symphonie Nr. 92 von Joseph Haydn trägt den Beinamen Oxforder Symphonie, denn die Universität Oxford verlieh Haydn am 8. Juli 1791 den Ehrendoktor, und am Vorabend wurde diese Symphonie gespielt. Entstanden ist sie aber bereits zwei Jahre vorher, nämlich 1789 in Esterháza, und Haydn führte sie auch zu Beginn seines ersten Londoner Aufenthalts am 11. März 1791 in London auf, vier Monate vor der Oxforder Aufführung. Es ist Haydns grösste Symphonie und eine seiner schönsten. Zwischen den Sätzen der Symphonie gibt es zahlreiche Beziehungen, die man nicht immer sofort wahrnimmt. Im einleitenden Adagio mit seiner ruhigen, leicht melancholischen Stimmung erklingt zu Beginn viermal der Ton D, womit das zweite Thema des Allegro spiritoso angekündigt wird, während die zweiten Geigen ein absteigendes Motiv aus fünf Noten spielen, das den Beginn des Allegro spiritoso vorwegnimmt, das den Zuhörer durch seinen Umfang von epischen Ausmassen überrascht. Der zweite Satz, Adagio, hat die Form eines Liedes. Das Menuett des dritten Satzes ist wegen der Synkopen im Solo der Fagotte und Hörner bemerkenswert, wobei die Streicher den ersten Schlag mit ihrem Pizzicato füllen. Das Finale (Presto) mit seinem sehr bewegten Thema behält seinen kraftvollen Schwung bis zum Ende und erweckt den Eindruck, einem Abenteuer beizuwohnen.
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4e concert
Mercredi 9 novembre 2016 Salle Équilibre à 20 h. 00 Présentation à 19 h. 00 à la salle du 7e étage d’Équilibre
DAS BERNER SYMPHONIEORCHESTER DIRECTION : PHILIPPE BACH SOLISTE : FAZIL SAY, PIANO R. WAGNER (1812 – 1883)
W. A. MOZART
« DIE MEISTERSINGER VON NÜRNBERG – LES MAÎTRES CHANTEURS DE NUREMBERG », OUVERTURE EN UT MAJEUR (1868)
CONCERTO POUR PIANO N° 23 EN LA MAJEUR, KV 488 (1786)
(1756 – 1791)
M. R EGER
09. 11. 2016
Allegro Adagio Allegro assai
VARIATIONS ET FUGUE SUR UN THÈME DE MOZART EN LA MAJEUR, OP. 132 (1914)
(1873 – 1916) Thème. Andante grazioso – Var. I. L’istesso tempo, quasi un poco più lento – Var. II. Poco agitato – Var. III. Con moto – Var. IV. Vivace – Var. V. Quasi presto – Var. VI. Sostenuto (quasi Adagietto) – Var. VII. Andante grazioso – Var. VIII. Molto sostenuto – Fugue. Allegretto grazioso – Meno mosso 33
L’Orchestre symphonique de Berne L’Orchestre symphonique de Berne a une grande tradition. Fondé en 1877, il exerce depuis bientôt 140 ans sa fonction d’orchestre de la Ville fédérale. Cet ensemble compte une centaine de musiciens provenant de différentes nations. Depuis le début de la saison 2010-2011, c’est le chef d’orchestre suisse Mario Venzago qui reprend la succession d’Andrey Boreyko comme chef titulaire. Parmi leurs prédécesseurs, citons Dmitrij Kitajenko, Charles Dutoit, Fritz Brun, Luc Balmer, Paul Kletzki et Peter Maag. L’Orchestre a reçu et reçoit des chefs invités de prestige : Bruno Walter, Erich Kleiber, Wilhelm Furtwängler, Karl Böhm, Herbert von Karajan, Sir John Barbirolli, Ernest Ansermet, Hans Knappertsbusch, Rafael Kubelik, Armin Jordan, Eliahu Inbal, Günther Herbig, Pietari Inkinen, Ari Rasilainen, Tania Miller et Jaap van Zweden. L’Orchestre symphonique de Berne est aussi l’orchestre attitré du Stadttheater Bern. Das Berner Symphonieorchester wurde 1877 gegründet und ist heute mit rund 100 Musikern eines der grössten Orchester der Schweiz. Neben rund 50 Konzerten pro Saison spielt das Orchester auch als bei Opern- und Ballettaufführungen des Stadttheaters Bern. Mit Beginn der Saison 2010/11 wurde der Schweizer Mario Venzago Chefdirigent als Nachfolger von Andrey Boreyko. Zu seinen weiteren Vorgängern zählen unter anderen Dmitrij Kitajenko, Charles Dutoit, Fritz Brun, Luc Balmer, Paul Klecki und Peter Maag. Berühmte Gäste haben das Orchester ebenfalls dirigiert: Bruno Walter, Erich Kleiber, Wilhelm Furtwängler, Karl Böhm, Herbert von Karajan, Sir John Barbirolli, Ernest Ansermet, Hans Knappertsbusch, Rafael Kubelik, Armin Jordan und Eliahu Inbal. Philippe Bach, chef d’orchestre Il est né en 1974 à Saanen. Il étudie le cor à la Haute École de Musique de Berne et au Conservatoire de Genève, et la direction à la Haute École de Musique de Zurich avec Johannes Schlaefli. En 2005, il obtient une bourse de la prestigieuse Académie américaine de direction du Festival d’Aspen. De 2004 à 2006, il est junior fellow en direction au Royal Northern College of Music de Manchester auprès de Mark Elder. Il suit des cours de maître auprès de Colin Davis, David Zinman, Vladimir Jurowski, Ralf Weikert et Peter Eötvös. Philippe Bach gagne plusieurs prix : Concours suisse de direction (1996), International Jesús López Cobos Opera Conducting Competition (2006). En 2006, sélectionné 34
Der Dirigent Philippe Bach wurde 1974 in Saanen geboren. Er studierte Horn an der Musikhochschule Bern und am Genfer Konservatorium und anschliessend Dirigieren an der Musikhochschule Zürich bei Johannes Schlaefli und am Royal Northern College of Music in Manchester bei Sir Mark Elder. Er besuchte Meisterkurse bei Sir Colin Davis, David Zinman, Vladimir Jurowski, Ralf Weikert und Peter Eötvös. Philippe Bach gewann zahlreiche Auszeichnungen, unter anderen Erste Preise am Schweizerischen Dirigentenwettbewerb (1996) und am „International Jesús López Cobos Opera Conducting Competition“ (2006). 2006 bis 2008 war er Assistant Conductor am Teatro Real in Madrid und Assistent von Jesús López Cobos. Im Juni 2007 gab er im Teatro Real sein Debüt mit Madama Butterfly. Im Dezember 2008 folgte sein Debüt an der Hamburgischen Staatoper mit Hänsel und Gretel. Von 2008 bis 2010 war Philippe Bach Erster Kapellmeister und Stellvertretender Generalmusikdirektor am Theater Lübeck. Seit 2011 ist er Generalmusikdirektor der traditionsreichen Meininger Hofkapelle und des Südthüringischen Staatstheaters Meiningen und seit 2012 Chefdirigent des Berner Kammerorchesters. Als Gast leitete Philippe Bach zahlreiche Konzerte, unter anderem mit dem Tonhalle-Orchester Zürich, dem London Philharmonic Orchestra, dem BBC Philharmonic Orchestra, dem Helsinki Philharmonic Orchestra, dem Royal Scottish National Or35
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dans le projet de direction d’orchestre de LSO Discovery, il dirige l’Orchestre symphonique de Londres. Il est chef assistant de 2006 à 2008 au Teatro Real de Madrid auprès de Jesús López Cobos. Il fait ses débuts avec Madama Butterfly au Teatro Real. Philippe Bach est Kapellmeister et directeur général adjoint de la musique au Théâtre de Lubeck de 2007 à 2010. Il est l’un des trois chefs choisis pour l’Académie internationale de chefs d’orchestre de la Fondation culturelle Allianz ; il a ainsi l’occasion de travailler avec l’Orchestre philharmonique de Londres et l’Orchestre Philharmonia, et avec Vladimir Jurowski et Christoph von Dohnányi. En décembre 2010, il est nommé directeur général de la musique du Théâtre de Meiningen, où sa première production est Rienzi de Wagner. En 2010/11, il dirige Hänsel et Gretel, La Flûte enchantée et La Traviata à la Staatsoper de Hambourg. Depuis la saison 2012/13, il est chef principal de l’Orchestre de chambre de Berne. Il se produit comme chef invité avec des formations comme l’Orchestre philharmonique Royal de Liverpool, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’Orchestre de chambre de Lausanne, le London Philharmonic Orchestra, le BBC Philharmonic Orchestra, le Helsinki Philharmonic Orchestra, le Royal Scottish National Orchestra, le Basler Sinfonieorchester, le Kammerorchester Basel, le Hallé Orchestra, le RTE National Symphony Orchestra, l’Orquesta Sinfónica de Madrid, l’Orchestra della Svizzera Italiana, le Brandenburgischen Staatsorchester, le Bournemouth Symphony Orchestra, le Kuopio Symphony Orchestra, le Basel Sinfonietta et le Berner Symphonieorchester.
chestra, dem Orchestre de chambre de Lausanne, dem Basler Sinfonieorchester, dem Orchestra della Svizzera Italiana, der Basel Sinfonietta und dem Berner Sinfonieorchester. Für das Freiburger Publikum ist Philippe Bach kein Unbekannter, dirigierte er doch in den Jahren 2002-2003 die Landwehr und trat 2010 am Festival Murten Classics auf.
Fazıl Say, pianiste Né en 1970 à Ankara, Fazıl Say étudie le piano et la composition au Conservatoire de cette ville, puis travaille pendant cinq ans à l’Institut Robert-Schumann de Düsseldorf avec David Levine. Il poursuit ensuite ses études au Conservatoire de Berlin. En 1994, sa victoire aux Young Concert Artists International Auditions marque le début d’une brillante carrière internationale. Il est régulièrement invité par de nombreux orchestres dans le monde entier et se produit dans de prestigieux festivals et dans des salles renommées. Parmi ses partenaires de musique de chambre, citons Yuri Bashmet, Shlomo Mintz, Maxim Vengerov, Akiko Suwanai. Sa passion pour le jazz et l’improvisation l’a conduit à fonder un Quartett de Worldjazz avec son compatriote Kudsi Ergüner, virtuose du ney, avec lequel il a remporté de nombreux succès dans les festivals de jazz. En 2005, on a pu l’entendre à Montreux avec entre autres Bobby McFerrin. Fazıl Say est également compositeur. Citons Black Hymns, un Concerto pour piano et violon, Silk Road pour piano, l’oratorio Nazim (textes du poète turc Nazim Hikmet), un 3e Concerto pour piano, Requiem pour Metin Altiok et un 4e Concerto pour piano. Il a également réalisé pour piano et orchestre des adaptations d’œuvres comme l’Alla Turca de Mozart ou encore Paganini Jazz. Pour l’année Mozart 2006, la municipalité de Vienne lui a commandé un ballet. Une œuvre pour piano a été créée au Festival de Salzbourg. Radio France l’a nommé Artiste en Résidence en 2003 et 2005 ; il a occupé une position analogue au Musikfest de Brême en 2005. Cette même année, il a composé sa première partition pour le cinéma (Ultima Thule, du réalisateur suisse Hans-Ulrich Schlumpf). D’autres bandes-son de films turcs et japonais ont suivi en 2006, année qui marque le début pour Fazıl Say d’une résidence quinquennale au Konzerthaus de Dortmund.
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L’Ouverture « Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg » de Richard Wagner La première ébauche des Maîtres Chanteurs de Nuremberg date de 1845. Seize ans plus tard, Wagner, après avoir écrit le livret à Paris, compose sa partition à Biberich, à partir du printemps 1862, un travail qui s’étendra sur cinq années, tout au long d’une période de sa vie privée particulièrement mouvementée. L’opéra en trois actes sera créé à Munich, au Théâtre de la Cour, le 21 juin 1868. Majestueux et solennel, mais aussi tendre et émouvant, le Prélude – ou Ouverture – est construit autour de quatre thèmes qui alternent, avant que trois d’entre eux ne s’unissent en un savant contrepoint. Le premier, dans son austérité rigoureuse et sa grande éloquence ostentatoire, caractérise les Maîtres et leur intransigeance. Il est aussitôt suivi d’un motif léger et gracieux, introduit par la flûte, qui évoque la naissance des sentiments amoureux entre Eva et Walther von Stolzing. Troisième thème, contrastant avec le précédent et retrouvant l’atmosphère du premier : la bannière de la corporation des Maîtres, symbole de leur pouvoir et de leur pompe. Dernier motif, enfin, celui de l’amour déclaré entre les deux jeunes héros, chaleureusement soutenu par les cordes, et qui servira de base au chant de concours de Walther. Wagner avait redécouvert l’efficacité dramatique du contrepoint alors qu’il composait Tristan. Il s’en sert ici avec une maestria qui n’exclut pas l’humour, réussissant à faire la synthèse des principaux éléments de l’ouvrage : le conservatisme des Maîtres et la victoire de la jeunesse et de l’amour. (D’après Michel Parouty, 1986) 37
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Der Pianist und Komponist Fazıl Say wurde 1970 in Ankara geboren und kam im Elternhaus sehr früh mit klassischer Musik in Kontakt: sein Vater war Schriftsteller und Musikwissenschaftler und besass eine riesige Schallplattensammlung. Die Eltern erkannten die musikalische Begabung des Jungen und liessen ihn am einst von Paul Hindemith gegründeten Konservatorium in Ankara Klavier und Komposition studieren. Sein erster Lehrer Mithat Fenmen war ein Schüler Alfred Cortots, und statt dem Fünfjährigen Noten beizubringen, förderte er sein Talent zur Improvisation, idem er ihm sagte, er solle das spielen, was er an diesem Tage erlebt habe. Mit acht Jahren begann dann die klassische Klavierschule „... mit Czerny und so weiter“, wie Fazıl Say selber sagt. Im Alter von fünfzehn Jahren lernte er den Pianisten David Levine und den Komponisten Aribert Reimann kennen. Sie sorgten dafür, dass er mit einem Stipendium an die Düsseldorfer Robert-Schumann-Hochschule gehen konnte. Nach dem Klavierstudium hatte er einen Lehrauftrag an der Berliner Hochschule der Künste, und seit er 1994 den Wettbewerb der Young Artist International Auditions in New York gewann, ist Fazıl Say international bekannt für sein extravagantes, extrovertiertes und virtuoses Klavierspiel und die Kraft seiner Kompositionen. In seiner oft ungewöhnlichen Programmgestaltung verbindet er klassische Musik mit Jazz und der Folklore seiner Heimat. Für seine Aufnahmen mit Werken von Bach, Mozart, Beethoven, Gershwin und Strawinsky erhielt er mehrere Preise, unter anderem drei ECHO Klassik Awards. In der Saison 2015-2016 war Fazıl Say Artist in Residence an der Alten Oper Frankfurt.
Richard Wagners Oper Die Meistersinger von Nürnberg geht auf einen ersten Entwurf aus dem Sommer 1845 zurück, den Wagner nach der Vollendung des Tannhäuser in Marienbad schrieb. Erst sechzehn Jahre später nahm er das Projekt wieder auf und komponierte die Musik in den folgenden fünf Jahren, nachdem er den Text in Paris verfasst hatte. Die Arbeit an den Meistersingern von Nürnberg fiel in eine besonders bewegte Zeit seines Privatlebens. Die Uraufführung fand schliesslich am 21. Juni 1868 am Münchner Hoftheater statt. Das Vorspiel, in festlichem Glanz und klar gegliedertem Aufbau ein Meisterwerk für sich, führt die wichtigsten Themen der Oper ein. Breit und gewichtig erklingt das Meistersingermotiv. Ein weiteres Thema kennzeichnet den Ritter Walther von Stolzing, der rezitativisch frei und ausdrucksvoll in den Kreis der Meistersinger mit ihren strengen Regeln tritt. Zwischen ihm und der jungen Eva entwickelt sich eine Liebesgeschichte, was durch ein leichtes und anmutiges Thema dargestellt wird, das von der Flöte eingeführt wird. Ein weiteres Thema kennzeichnet wieder die Meistersinger und ihre wichtige Rolle im Nürnberg des 16. Jahrhunderts, und schliesslich noch ein von den Streichern vorgetragenes Motiv, auf dem Walthers Lied im Wettstreit der Meistersinger aufbaut. Drei dieser Themen werden im Verlauf des Vorspiels in einem eindrücklichen Kontrapunkt miteinander verwoben.
Le Concerto pour piano n° 23 de Wolfgang Amadeus Mozart Au cours du premier trimestre de 1786, Mozart termine la composition des Noces de Figaro. Il écrit également le Directeur de théâtre et remanie Idoménée à l’occasion d’une représentation d’amateurs. Mais ces diverses tâches ne l’empêchent pas de produire coup sur coup deux Concertos pour piano, l’un achevé le 2 mars, l’autre le 24 ! Deux pages qui s’opposent à la manière des Concerto n° 20 en ré mineur (KV 466) et n° 21 en ut majeur (KV 467). Mais le plus gai, le n° 23 en la majeur (KV 488), précède, cette fois-ci, le plus sombre, le n° 24 en ut mineur (KV 491). On en retient particulièrement l’Adagio en fa dièse mineur, d’à peine cent mesures. Ce second mouvement est bercé par le balancement du rythme d’une sicilienne, et est rendu plus désespéré par la sombre tonalité choisie. (D’après Michel Parouty, 1986)
Das Klavierkonzert Nr. 23 von Wolfgang Amadeus Mozart wurde am 2. März 1786 vollendet, gefolgt vom Klavierkonzert Nr. 24 am 24. März. Aber das sind bei weitem nicht seine einzigen Kompositionen aus dieser Zeit: In den ersten drei Monaten des Jahres 1786 wurden Figaros Hochzeit fertiggestellt, Der Schauspieldirektor komponiert und Idomeneo für eine Liebhaberaufführung arrangiert. Der zweite Satz des Klavierkonzerts Nr. 23 ist besonders eindrücklich, ein Adagio von knapp hundert Takten im Rhythmus einer Siciliana und in der düsteren Tonart fis-Moll, die ein Gefühl von Verzweiflung unterstreicht. 38
Ce musicien, dont la vie fut relativement brève et obscure, commença ses études avec l’organiste Adalbert Lindner qui l’instruisit selon les principes sévères de l’amour des anciens : pour Reger, Jean-Sébastien Bach demeurera toujours « le commencement et la fin de toute musique ». Son admiration ira vers Brahms également, pour des raisons très identiques et comme son modèle le plus proche. Il sera nommé professeur de composition à l’Université de Leipzig en 1907 où il eut Hindemith comme élève. Son catalogue est abondant : pièces pour orgue, pour piano, œuvres chorales, près de trois cents lieder, musique de chambre. Les œuvres pour orchestre comptent deux pièces maîtresses sous forme de variations. L’écriture en thème et variations valut à Reger ses meilleures réussites, se référant à la tradition musicale qu’il chérissait le plus. L’œuvre jouée ce soir date de 1914. Elle est donc de sept ans postérieure aux Variations et fugue sur un thème joyeux de Hiller (op. 100), données en première audition à Leipzig en 1907 sous la direction d’Arthur Nikisch. Reger, qui mourra deux ans plus tard, possède alors la parfaite maîtrise des techniques de composition traditionnelles : celle de la variation, son moule et son type d’écriture préférés, s’accommode en particulier d’une certaine indigence de l’inspiration mélodique. Reger puise ses thèmes chez d’autres : dès 1904 chez Bach et Beethoven, ou, l’année même des présentes Variations, chez Telemann. Le choix, ici, de Mozart s’avère des plus heureux ; le thème, merveilleusement simple, d’une tendresse infinie, est extrait de la onzième Sonate pour piano en la majeur, KV 331. Le thème est Andante grazioso : Reger l’énonce intégralement dans une instrumentation de chambre appropriée qu’il partage entre bois et cordes ; suivent huit variations distinctes. Certaines variations ne transforment en rien le thème, se bornant à l’harmoniser, à l’enrichir de voix secondaires, à modifier son rythme, à emprunter le mode mineur, avec une aisance, un naturel qui dénotent la profonde familiarité du genre. L’œuvre, si peu mozartienne qu’elle devienne, conserve de bout en bout une force, un charme original, à l’occasion des accents de passion tout personnels. Une double fugue magnifie l’ensemble : Allegretto grazioso, sur lequel se greffe le thème de la huitième variation, sous forme d’expressif adagio. Tout le lyrisme insoupçonné du thème initial se déploie enfin pour s’épanouir dans la plus franche lumière. (D’après François-René Tranchefort, 1986) Die Variationen und Fuge über ein Thema von Mozart von Max Reger sind das Werk eines Komponisten, der vor allem für seine Orgelkompositionen bekannt ist. Als Universitätsmusikdirektor und Professor am Königlichen Konservatorium in Leipzig ermahnte er zwar die Tonschöpfer, für das Neue einzutreten, und versicherte, im Schaffen selber bei den Revolutionären zu stehen. Aber dennoch setzte er die Tradition fort und komponierte immer wieder in den überlieferten Formen und verwendete häufig den Kontrapunkt wie sein grosses Vorbild Johann Sebastian Bach. Variationen über Themen von Mozart, Hiller, Bach und Beethoven bilden den Gipfel seines Schaffens. 39
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Les Variations et fugue sur un thème de Mozart de Max Reger
Das Thema der hier gespielten Variationen stammt aus Mozarts Klaviersonate in A-Dur, KV 331, und besticht durch seine sanfte Schlichtheit. Reger stellt es als Andante grazioso in einer kammermusikalischen Instrumentierung für Holzbläser und Streicher vor und lässt acht Variationen folgen. Einige lassen das Thema selbst unverändert und beschränken sich darauf, es anders zu harmonisieren und die Nebenstimmen auszugestalten. Andere verändern den Rhythmus oder verwenden die Moll-Tonart. Alles klingt ganz natürlich, weil Reger diese Techniken meisterhaft beherrscht. Auch wenn es nun nicht mehr nach Mozart klingt, behält das Werk vom Beginn bis zum Schluss seinen Zauber. Eine Doppelfuge bildet den grossartigen Abschluss und bringt die verborgene lyrische Seite des mozartschen Themas voll zum Vorschein.
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5e concert
Samedi 7 janvier 2017 Aula Magna de l’Université à 17 h. 00
CONCERT « SURPRISE » DU NOUVEL AN (Les détails en seront révélés le jour du concert…)
07. 01. 2017
Un verre d’amitié sera offert dans le Hall d’honneur de l’Aula
En collaboration avec
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Mardi 7 février 2017 Salle Équilibre à 20 h. 00
LE QUATUOR SINE NOMINE PATRICK GENET, VIOLON FRANÇOIS GOTTRAUX, VIOLON HANS EGIDI, ALTO MARC JAERMANN, VIOLONCELLE L. V. BEETHOVEN
QUATUOR À CORDES EN SOL MAJEUR, OP. 18 N° 2 (1799)
(1770 – 1827) Allegro Adagio cantabile Scherzo. Allegro Allegro molto, quasi presto
C. R EGAMEY
QUATUOR À CORDES (1948)
(1907 – 1982) Allegro impetuoso Lento molto sostenuto Allegramente
F. SCHUBERT
QUATUOR À CORDES NO 15 EN SOL MAJEUR, D. 887 (1826)
(1797 – 1828) Allegro molto moderato Andante un poco moto Scherzo. Allegro vivace Allegro assai 43
07. 02. 2017
6e concert
Le Quatuor Sine Nomine Fondé à Lausanne, le Quatuor Sine Nomine est formé de Patrick Genet et François Gottraux, violons, Hans Egidi, alto, et Marc Jaermann, violoncelle. En 1985, il remporte le Premier Grand Prix du Concours international d’Évian, ainsi que le Prix du Jury de la Presse. En 1987, il est lauréat du premier Concours Borciani à Reggio Emilia. Depuis lors, le Quatuor Sine Nomine se produit régulièrement dans les principales villes d’Europe et d’Amérique, notamment au Wigmore Hall de Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Carnegie Hall de New York ou encore au Mozarteum de Salzbourg. Le Quatuor Sine Nomine a choisi de s’appeler « sans nom » pour symboliser son désir de servir tous les compositeurs et toutes les œuvres qu’il interprète. Parmi les personnalités qui ont marqué les quatre musiciens, il faut citer Rose Dumur Hemmerling, qui leur a communiqué sa passion et les a sensibilisés à la grande tradition du quatuor à cordes, le Quatuor Melos, ainsi que Henri Dutilleux, dont la rencontre, lors de l’enregistrement de son œuvre Ainsi la Nuit chez Erato, a été particulièrement enrichissante. La vie de l’ensemble s’enrichit constamment, grâce à des collaborations régulières avec d’autres musiciens. Des liens étroits se sont noués avec quelques quatuors, dont le Quatuor Vogler à Berlin et le Quatuor Carmina à Zurich. Le Quatuor Sine Nomine possède un vaste répertoire, de Haydn au XXIe siècle, sans négliger des œuvres moins jouées, comme l’Octuor d’Enesco. Il a créé plusieurs œuvres contemporaines qui lui sont dédiées. À part les grands classiques (l’intégrale de Schubert chez Cascavelle et celle de Brahms chez Claves), les Quatuors d’Arriaga et des œuvres de Turina (aussi chez Claves), sa discographie comprend également les Quintettes pour piano de Furtwängler (Timpani) et de Goldmark (CPO). Parallèlement au quatuor, chaque membre développe une intense activité pédagogique dans les Hautes Écoles Musicales de la Romandie. De plus, le Quatuor assure la direction artistique de l’Orchestre des Jeunes de la Suisse Romande depuis 2012. Le Quatuor bénéficie du soutien de la Ville de Lausanne et de l’État de Vaud. Depuis 1994, l’Association des Amis du Quatuor Sine Nomine contribue au développement de sa carrière, notamment à l’étranger. L’ensemble est fondateur et directeur artistique du Festival Sine Nomine depuis sa création en 2001. 44
Le Deuxième Quatuor à cordes de Ludwig van Beethoven Les seize Quatuors à cordes constituent, dans l’œuvre de Beethoven un “corpus” singulier dont le compositeur lui-même reconnut qu’il revêtait une signification quasi « historique » : non seulement pour sa propre évolution créatrice, mais du point de vue du genre et de son avenir présumé. Car c’est bien en affrontant ce genre et en le façonnant par approches, par recherches et par solutions successives, que Beethoven a livré sa bataille la plus ouverte et la plus décisive contre les conventions. Il assuma à la fois l’héritage important de Haydn et de Mozart en ce domaine et sut réaliser un inventaire des moyens acquis en vue de leur dépassement permanent ; au point de « révolutionner » complètement l’écriture pour quatre instruments. Ce Deuxième Quatuor, esquissé en 1799, en même temps que le Septuor, ne fut achevé qu’en 1800 et publié en 1801. Il semble également que son écriture fut laborieuse. Pourtant, dans le groupe des six premiers Quatuors op. 18, celui-ci paraît, à première vue, l’un des plus facilement venus, en même temps qu’une référence à Haydn, maître toujours en vie et admiré. C’est la configuration de son premier 45
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Das Quartett Sine Nomine, 1982 in Lausanne gegründet, wurde 1985 am internationalen Wettbewerb von Évian mit dem Ersten Preis ausgezeichnet und war 1987 Preisträger am ersten Borciani-Wettbewerb in Reggio Emilia. Seither tritt das Quartett regelmässig in Europa und Amerika auf. Die Bezeichnung „Namenlos“ hat es gewählt, um damit zu betonen, dass es sich nicht speziell einem Komponisten widmet, sondern allen Komponisten und ihren Werken dienen will. Namhafte Persönlichkeiten haben die Entwicklung des Quartetts gefördert: nach Rose Dumur Hemmerling, die ihm ihre Leidenschaft vererbt und ihm das Tor zur grossen Streichquartetttradition geöffnet hat, ist auch das Melos-Quartett zu erwähnen. Die Begegnung mit Henri Dutilleux anlässlich der Aufnahme seines Werks Ainsi la Nuit stellte ebenfalls einen Meilenstein dar. Das Quartett Sine Nomine spielt ein umfangreiches Repertoire, von Haydn bis zum 21. Jahrhundert, einschliesslich selten dargebotener Werke wie das Oktett von Enescu. Es hat viele zeitgenössische Werke uraufgeführt, von denen einige ihm gewidmet sind. Seine Diskografie ist umfassend: neben den grossen klassischen Werken (u. a. Gesamtaufnahmen von Schubert und Brahms) wurden auch die Quartette von Arriaga und Werke von Turina eingespielt, sowie die Klavierquintette von Furtwängler und Goldmark. 2001 initiierte das Quartett in Lausanne das Festival Sine Nomine, das seither alle zwei Jahre erfolgreich stattfindet. Das Quatuor Sine Nomine wird durch die Stadt Lausanne und den Kanton Waadt gefördert. Seine Karriere - insbesondere im Ausland - wird ausserdem von der 1994 gegründeten Association des Amis du Quatuor Sine Nomine unterstützt.
thème qui a fourni l’occasion du surnom qu’il a reçu en Autriche : KomplimentierQuartett – Quatuor « des compliments », ou « des révérences », car, s’il faut chercher la présence de Haydn dans l’œuvre du jeune Beethoven, c’est bien ici qu’on la trouvera. Le dédicataire fut, comme pour l’ensemble de l’opus 18, le prince Franz Joseph von Lobkowitz (1772-1816), également mécène de Joseph Haydn et grand admirateur de Beethoven, qui lui dédia également trois de ses Symphonies ainsi que le Triple Concerto. La création publique eut lieu à Vienne avec le Quatuor Schuppanzigh, à une date indéterminée. Sa publication intervint en juin 1801 chez Mollo à Vienne. (D’après François-René Tranchefort, 1989) Das Zweite Streichquartett von Ludwig van Beethoven entstand vermutlich als drittes der sechs Streichquartette op. 18, die 1801 im Druck erschienen und die dem Fürsten Franz Joseph Maximilian von Lobkowitz gewidmet sind, einem grosszügigen Mäzen Beethovens – und auch Haydns –, dem der Komponist ausser diesen Quartetten drei Symphonien, das Tripelkonzert und ein weiteres Streichquartett widmete. Die Allgemeine Musikalische Zeitung schrieb Folgendes über die Quartette op. 18: „Unter den neuen hier erscheinenden Werken zeichnen sich vortreffliche Arbeiten von Beethoven aus. Drei Quartette geben einen vollgültigen Beweis für seine Kunst; doch müssen sie öfters und sehr gut gespielt werden, da sie sehr schwer auszuführen und keineswegs populär sind.“ In der Tat griff Beethoven mit seinen insgesamt sechzehn Streichquartetten nicht nur das Erbe Haydns und Mozarts auf, sondern er überwand die Konventionen und revolutionierte das Streichquartett. Das Quartett Nr. 2 des op. 18 hält sich noch ziemlich an die Tradition Haydns, der ja noch lebte und den Beethoven sehr bewunderte. Einige musikalische Phrasen dieses Quartetts erinnern an galante Verbeugungen, was ihm die Bezeichnung „Komplimentierquartett“ eingebracht hat.
Le Quatuor à cordes de Constantin Regamey Un « … véritable homme de la Renaissance, vivant au XXe s., en qui s’unissent avec un rare bonheur les qualités d’un musicien, d’un érudit et d’un poète ... », selon Victor Desarzens. Le compositeur et linguiste Constantin Regamey est né à Kiev en 1907. Son arrière-grand-père avait émigré de Lausanne en Pologne à Wilno – Vilnius, puis à Kiev, et c’est depuis ce temps-là que la famille a abandonné l’accent aigu de son nom ! Dès 1920 sa famille s’installe à Varsovie où Constantin Regamey fera toutes ses études et la première partie de sa carrière universitaire et musicale. La famille a gardé la nationalité suisse, perdue un moment, mais qu’il récupère en 1922, ce qui le sauvera avec sa mère en 1944, année où il s’installe en Suisse. À côté de ses nombreuses compositions, que le public mélomane connaît encore très mal, il sera interprète, conférencier spécialiste de la musique contemporaine, journaliste musical, membre de nombreuses sociétés internationales, délégué à l’UNESCO et au CIM (Conseil international de la musique). Remarquable linguis46
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te, spécialiste des langues orientales, professeur aux Universités de Fribourg et de Lausanne de 1946 à 1977, Constantin Regamey parlait plus de 20 langues, en un mot il fut un savant aux multiples talents et peut-être l’un des derniers humanistes. Son héritage musical comprend une trentaine d’œuvres, dont deux opéras, Don Robott (1959/69, inachevé) et Mio, mein Mio (1973), une Cantate, sur un texte tiré du Rigvéda, pour ténor et grand orchestre, Alpha (1976, dédiée à l’OSR pour son 50e anniversaire), une Symphonie des Incantations pour grand orchestre, soprano et baryton (1967), un Double Concerto pour violon, violoncelle et orchestre, Lila (1976, dédié à Paul Sacher « avec amitié et reconnaissance », Lila désignant l’action créatrice de Dieu dans l’hindouisme), une Musique pour cordes (1951/53) à la demande de Victor Desarzens, créée par l’OCL en 1953, Autographe pour les mêmes (première version courte de 1963, deuxième version longue de 1966, œuvre qui fut jouée à Fribourg dans les concerts d’abonnement le 14 février 1978), Variazioni e Tema pour orchestre (1948), ainsi que plusieurs œuvres de musique de chambre, dont une série de Variations sur un thème de Bartók pour violon et violoncelle, composées en hommage à Paul Sacher pour ses soixante ans (1966), et le Quatuor à cordes que nous écoutons ce soir. Selon l’aveu du compositeur, ce Quatuor fut le résultat d’une erreur dans un dictionnaire américain ! Regamey avait bien composé la première page d’un quatuor en Pologne, mais il avait réalisé combien cette forme était délicate : « tout s’y entend, on ne peut pas tricher ». Il y renonça, mais découvrit plus tard dans une biographie que parmi ses œuvres, était cité un quatuor à cordes ! Il décida alors de composer cette pièce, ce qui lui ouvrit des perspectives tout à fait nouvelles. Terminé en 1948, le Quatuor fut créé en Pologne, à Cracovie le 7 février 1949 (il y a donc exactement 68 ans aujourd’hui), puis en Suisse, par Alphonse Brun, Hansheinz Schneeberger, Walter Kägi et Rudolf von Tobel, lors de la fête de l’AMS (Association des musiciens suisses), le 15 mai 1949 à … Fribourg ! C’est sans doute seulement la seconde fois qu’il est joué ce soir dans cette ville. Le succès fut très grand ; Regamey se souvient avoir salué jusqu’à seize fois ; ayant de la fièvre ce jour-là, il était persuadé qu’il s’agissait d’une hallucination ! D’un jour à l’autre il devint célèbre en Suisse. Ce succès est peut-être dû au fait que, dans son ensemble, ce Quatuor ne rappelle aucune tradition de la musique de l’époque. Ni germanique, ni français, il représente un monde très particulier, fortement teinté d’orientalisme, pour certains, ou d’éléments slaves, pour d’autres. Il n’en demeure pas moins que ces pages sont d’une très grande densité et d’une réelle inspiration, ainsi que le reflet d’une authentique vie intérieure, « vie tourmentée le plus souvent, mais qui, ainsi qu’il apparaît dans le très beau mouvement lent, est capable de s’élever à une sorte de gravité, voisine de la sérénité » (Ed. Müller-Mohr, Tribune de Genève, 16 mai 1949). L’auditeur est d’emblée saisi par l’indépendance des parties, la liberté du dialogue. Le langage employé est celui de la « tonalité élargie » et, sans être sériel, Regamey y use de certains procédés de la dodécaphonie. La forme de ce Quatuor est très simple : le premier mouvement est construit sur trois thèmes, repris dans le développement sous forme renversée, puis combinés dans un fugato. La réexposition, très conden-
sée, les fait apparaître simultanément. Le deuxième mouvement est écrit dans le cadre traditionnel du lied. Le thème en est très lyrique et fut considéré par Jean Perrin (Tribune de Lausanne, 10 novembre 1956) comme « l’une des plus belles mélodies de Constantin Regamey ». Quant au troisième mouvement, il s’agit d’un rondo varié d’une grande richesse rythmique. La création du Quatuor fut très bien accueillie par la critique qui releva : « Ce qui frappe dans le Quatuor du Vaudois Constantin Regamey, c’est l’extrême originalité de la pensée, le souffle puissant, venu du large, qui l’anime, la sûreté de la conception, la maîtrise de la forme, sa tranquille audace » (Hermann Lang, Nouvelle Revue de Lausanne, 17 mai 1949). Cette « tranquille audace » fut parfois contestée. Ainsi put-on lire dans la presse fribourgeoise (signé H. H. dans La Liberté du 16 mai 1949) : « Nous avons de la peine à nous défaire de l’impression que Constantin Regamey veut parfois l’effet pour l’effet, le procédé pour le procédé… ». On entendit ensuite ce Quatuor dans toutes les principales villes de notre pays, donnée par différents ensembles. Il assura la renommée mondiale de son auteur et fut joué dans plusieurs villes d’Allemagne et de Pologne, à Vienne, à Helsinki, à Bruxelles, à New-York, à Tokyo, à Bahia et à Kiev, la ville natale du compositeur. L’œuvre a résisté à l’usure du temps et se maintient constamment au répertoire de plusieurs ensembles. Elle est considérée aujourd’hui comme une composition d’une rare perfection d’écriture, témoignant à la fois d’une « intelligence lucide et d’une sensibilité raffinée ». (D’après Nicole Loutan-Charbon : Constantin Regamey, compositeur, 1978) Das Streichquartett von Constantin Regamey ist das Werk eines wenig bekannten „Renaissance-Menschen des 20. Jahrhunderts“, der nicht nur Musiker war, sondern auch ein gelehrter Sprachwissenschaftler und Poet. Sein Urgrossvater war von Lausanne zunächst nach Wilna (damals in Polen) und später nach Kiew ausgewandert, wo Constantin Regamey 1907 zur Welt kam. 1920 zog die Familie nach Warschau, wo Constantin Regamey studierte und seine musikalische und universitäre Laufbahn begann. Die Familie erlangte 1922 ihre Schweizer Staatsbürgerschaft wieder, die sie zeitweise verloren hatte. So konnte Constantin Regamey mit seiner Mutter 1944 in die Schweiz übersiedeln. Neben seiner Tätigkeit als Komponist betätigte sich Constantin Regamey als Dolmetscher, hielt Vorträge über zeitgenössische Musik, war Musikjournalist, Delegierter bei der UNESCO und beim Internationalen Musikrat und Mitglied zahlreicher internationaler Gesellschaften. Als Spezialist für orientalische Sprachen unterrichtete er von 1946 bis 1977 an den Universitäten von Freiburg und Lausanne. Dieser vielfach begabte Gelehrte sprach über zwanzig Sprachen und war wohl einer der letzten wahren Humanisten. Sein leider wenig bekanntes musikalisches Erbe umfasst gut dreissig Werke, darunter zwei Opern, eine Kantate für Tenor und grosses Orchester (dem Orchestre de la Suisse Romande zum fünfzigjährigen Bestehen gewidmet), eine Symphonie der Beschwörungen für grosses Orchester, Sopran und Bariton, ein Doppelkonzert für 48
Le Quinzième Quatuor à cordes de Franz Schubert C’est le quinzième et dernier des Quatuors de Schubert (mais non son œuvre ultime de chambre qui sera le Quintette à deux violoncelles, op. 163), écrit en dix jours seulement, du 20 au 30 juin 1826. Seul le premier mouvement sera exécuté du vivant du compositeur, en l’unique concert viennois de ses œuvres, organisé par lui-même le 26 mars 1828 avec le Quatuor Schuppanzigh. La première exécution intégrale de l’œuvre n’aura lieu qu’en 1850 par le Quatuor Hellmesberger, et sa publication sera faite en 1851 par les soins de Diabelli. C’est sur l’arrière-fond de l’échec public du précédent Quatuor en ré mineur (« La jeune fille et la Mort ») que celui-là fut composé : affirmation vitale au terme d’une période de doute sur lui-même ; libération d’une angoisse intérieure sur la reconnaissance de son état de musicien, sur l’urgence d’une organisation matérielle de son existence ; exaspération dans l’attente de sa réussite dans l’opéra. Tout se mêle sans doute pour créer le sentiment d’inconfort et d’urgence qui permet la naissance de ce Quatuor. Le choix de sa tonalité de sol majeur peut représenter une revanche sur le ré mineur du précédent, une remise en question, une récupération des forces, une nouvelle aventure. S’il n’élimine pas son climat douloureux, il en approfondit encore l’expression en une intensité sonore qui semble parfois dépasser les limites du genre pour se tourner vers la symphonie. Sur le plan de la conduite harmonique, une oscillation, un jeu d’échange permanent entre les modes majeur et mineur, très caractéristique du langage schubertien dans sa maturité, déterminent sa structure interne 49
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Violine, Violoncello und Orchester und eine Musik für Streicher, die im Auftrag von Victor Desarzens für das Orchestre de chambre de Lausanne entstand. Mehrere Werke sind Paul Sacher gewidmet. Constantin Regamey sagte selbst, dass das Quartett, das wir heute Abend hören, auf Grund eines falschen Eintrags in einem amerikanischen Lexikon entstand: Zwar hatte er bereits in Polen angefangen, ein Streichquartett zu schreiben, aber schon nach der ersten Seite aufgegeben, „weil man in dieser Musikgattung alles hört und nicht mogeln kann“. Und dann entdeckte er Jahre später, dass in seiner Biographie von einem Streichquartett die Rede war! So entschloss er sich, dieses Quartett doch noch zu komponieren. Es wurde 1948 fertig und am 7. Februar 1949 (also auf den Tag genau vor 68 Jahren) in Krakau uraufgeführt. Die Schweizer Erstaufführung fand dann anlässlich des Fests des Schweizer Tonkünstlervereins am 15. Mai 1949 in Freiburg statt und war ein grosser Erfolg: sechzehn Mal musste Regamey auf der Bühne erscheinen. Da er an diesem Tag Fieber hatte, war er überzeugt, es sei nur eine Halluzination, aber in der Tat wurde er auf einen Schlag in der Schweiz als Komponist bekannt. Auch die Kritik äusserte sich lobend, und das Quartett wurde schon bald in zahlreichen Schweizer Konzertsälen aufgeführt, aber auch in Deutschland und Polen, in Wien, Helsinki, Brüssel, New York, Tokio, Bahia und Kiew, Constantin Regameys Geburtsort. Seither gehört das Werk zum Repertoire mehrerer Quartette.
et imposent à l’auditeur un sentiment d’instabilité. Il est notable que le musicien accorde ici une importance particulière au violoncelle. De même, depuis le Quartettsatz de 1820, les trémolos des cordes n’auront jamais démontré chez Schubert une telle puissance dramatique. Enfin, à travers la diversité, parfois la violence des idées, la recherche d’unité, déjà manifeste dans le Quatuor en ré mineur, peut être tenue comme une caractéristique de ce nouveau Quatuor, en dépit de la rapidité de sa conception. Dès le début s’esquisse un combat symbolique entre ombre et lumière, entre mineur et majeur qui traversera tout l’ouvrage jusqu’à la coda résumant, en un ultime murmure des cordes, le climat à la fois envoûtant et angoissé de l’œuvre. (D’après François-René Tranchefort, 1989) Das Streichquartett Nr. 15 von Franz Schubert entstand in der kurzen Zeitspanne vom 20. bis 30. Juni 1826 und ist sein letztes Streichquartett. Nur der erste Satz wurde zu Schuberts Lebzeiten öffentlich gespielt, und zwar vom SchuppanzighQuartett im einzigen von Schubert selbst organisierten Wiener Konzert am 26. März 1828. Erst 1850 erklang das vollständige Werk in einer Aufführung durch das Hellmesberger-Quartett. Diabelli sorgte 1851 für die Publikation. Sein vorheriges Quartett Der Tod und das Mädchen war ein Misserfolg gewesen, und auch im Bereich der Oper wollte sich der Erfolg nicht einstellen. Hinzu kam für Schubert noch die Notwendigkeit, seine Existenz irgendwie materiell zu sichern. Das waren nicht die besten Voraussetzungen für die Komposition des neuen Quartetts. Die Wahl der Tonart G-Dur deutet vielleicht darauf hin, dass Schubert gewillt war, diesen ungünstigen Umständen zu trotzen. Ein anderer Hinweis auf die Energie, die Schubert in diese Komposition steckte, ist die Intensität einiger Passagen, die den Hörer eher an eine Symphonie denken lassen. Das Werk ist durchzogen von einem ständigen Wechsel zwischen Dur und Moll, einem Kampf zwischen Licht und Dunkelheit. Die Stimmung des Werks schwankt zwischen Betörung und Beängstigung, bis zum Flüstern der Instrumente in der Coda des letzten Satzes.
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7e concert
Jeudi 9 mars 2017 Salle Équilibre à 20 h. 00
ANDREW TYSON PREMIER PRIX DU CONCOURS GEZA ANDA ZURICH 2015 J. P. SWEELINCK
SIX VARIATIONS SUR « MEIN JUNGES LEBEN HAT EIN END » EN LA MINEUR, SwWV 324
(1562 – 1621)
M. RAVEL
MIROIRS (1904/05)
(1875 – 1937) Noctuelles – Oiseaux tristes – Une barque sur l’océan – Alborada del gracioso – La vallée des cloches
F. CHOPIN
LES 24 PRÉLUDES, OP. 28 (1835/39)
(1810 – 1849) I. Agitato (ut majeur) – II. Lento (la mineur) – III. Vivace (sol majeur) – IV. Largo (mi mineur) – V. Molto allegro (ré majeur) – VI. Lento assai (si mineur) – VII. Andantino (la majeur) – VIII. Molto agitato (fa dièse mineur) – IX. Largo (mi majeur) – X. Molto allegro (ut dièse mineur) – XI. Vivace (si majeur) – XII. Presto (sol dièse mineur) – XIII. Lento (fa dièse majeur) – XIV. Allegro (mi bémol mineur) – XV. Sostenuto (ré bémol majeur) – XVI. Presto con fuoco (si bémol mineur) – XVII. Allegretto (la bémol majeur) – XVIII. Molto allegro (fa mineur) – XIX. Vivace (mi bémol majeur) – XX. Largo (ut mineur) – XXI. Cantabile (si bémol majeur) – XXII. Molto agitato (sol mineur) – XXIII. Moderato (fa majeur) – XXIV. Allegro appassionato (ré mineur) 51
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RÉCITAL DE PIANO
Andrew Tyson, pianiste Né en 1986 à Durham (Caroline du Nord), Andrew Tyson a étudié successivement au Curtis Institute de Philadelphie, avec Claude Frank, et à la Juilliard School de New York avec Robert McDonald. Il remporte le Prix Young Concert Artists en 2011, le Prix Hallé Orchestra du Concours international de Leeds et le Prix Gina Bachauer de la Juilliard School en 2012, un Prix Avery Fisher Career et le Sixième Prix du Concours international Reine Élisabeth de Bruxelles en 2013, les Prix Brownville Concert Series, Lied Center of Kansas, Bronder pour piano du Saint Vincent College. Il est l’invité régulier du Falany Performing Arts Center, du Rhoda Walker Teagle Concert au Merkin Hall de New York, de l’Isabella Stewart Gardner Museum de Boston, de la Library of Congress de Washington, de la Fondation nationale Chopin de Miami et des Festivals de Caramoor, Chopin à El Paso, Brevard, Filharmonia Narodowa en Pologne, Sintra au Portugal, Cultural de Mayo de Guadalajara. Il s’est produit en tant que soliste avec les Orchestres symphoniques de Raleigh, de Kansas City, du Colorado, de Hilton Head et de Durham, l’Orchestre de chambre du Triangle, l’Orchestre royal de chambre de Wallonie, sous la direction notamment de Marin Alsop. On aura rarement vu des résultats aussi tranchés qu’en 2015, au Concours Géza Anda : après dix jours et quatre séries d’épreuves où vingt-sept jeunes pianistes étaient en lice, l’un d’entre eux, l’Américain Andrew Tyson, a fini par tout rafler : il s’est vu décerner non seulement le Premier Prix, mais aussi le Prix du Jury et le Prix Mozart. Ce n’était pour lui que la suite d’une longue série de succès, après son triomphe aux Young Concert Artists Auditions de New York, son Prix Arthur Rubinstein et son Avery Fisher Career Grant. S’il s’est d’ores et déjà produit avec plusieurs orchestres de premier plan dans son pays, c’est maintenant au tour de l’Europe : il a eu droit à un triomphe à Zurich, a débuté cette année avec l’Orchestre de Bamberg, les Virtuoses de Moscou, et l’Orchestre de la Radio de Stuttgart, ainsi qu’au Festival de Lucerne.
Der Pianist Andrew Tyson wurde 1985 in den USA geboren und studierte bei Thomas Otten an der Universität von North Carolina sowie bei Claude Frank am CurtisMusikinstitut in Philadelphia. Seinen Master und das Solistendiplom holte er sich an der Juilliard School bei Robert McDonald. Er gewann zahlreiche Preise, unter anderen beim Gina Bachauer-Wettbewerb, beim Arthur Rubinstein-Wettbewerb, beim Leeds-Wettbewerb und beim Concours Reine Elisabeth in Brüssel. Seine vielgerühmten Debuts in New York und im Kennedy 52
Les Six variations sur « Mein junges Leben hat ein End » de Jan Pieterszoon Sweelinck Né à Deventer en 1562 et mort à Amsterdam en 1621, Sweelinck est issu d’une famille d’organistes hollandais. Il semble avoir toujours vécu à Amsterdam, d’où le titre qui lui est donné d’« Orphée d’Amsterdam » ! Il y occupa toute sa vie le poste d’organiste à la Oude Kerk, l’église où se trouve son tombeau. Professeur remarquable, il était un virtuose et improvisateur, aussi bien au clavecin qu’à l’orgue. Mis à part un catalogue important de musique vocale, la musique instrumentale de Sweelinck est exclusivement consacrée au clavier. Son œuvre de clavecin se compose de Fantaisies, de Toccatas et de Variations. Dans ces pièces se mêlent l’influence des Virginalistes anglais, avec lesquels il eut d’étroits contacts (Peter Philips, John Bull, Pieter Cornet, qui on tous vécu aux Pays-Bas), et l’influence des compositeurs italiens dont la musique circulait à l’époque dans toute l’Europe. La série de Variations composées par Sweelinck est l’exemple le plus frappant de ce qu’il retira de ses contacts avec les Virginalistes anglais. Ces variations, essentiellement mélodiques, doivent en effet presque tout à l’Angleterre. Le thème y est en général présenté sur une simple harmonie, tandis que les épisodes suivants, de plus en plus virtuoses, font appel à des procédés purement instrumentaux, tels que répétitions de notes, motifs rythmiques variés, sauts d’octaves, accords brisés, batteries, gammes en tierces, etc. Ses variations sont écrites d’après des chansons célèbres ou des thèmes de chorals, ou sur des pages de contemporains. (D’après Adélaïde de Place, 1987) Jan Pieterszoon Sweelinck, 1562 in Deventer geboren, stammte aus einer holländischen Organistenfamilie. 1564 wurde sein Vater Organist an der Oude Kerk zu Amsterdam. Der Vater starb 1573, und 1577 wurde Jan Pieterszoon Sweelinck Organist an der Oude Kerk, in der sich auch sein Grabmal befindet. Man nennt Sweelinck auch den „Amsterdamer Orpheus“. Er war als Virtuose und Pädagoge international geschätzt und hatte einen grossen Einfluss auf die Norddeutsche Orgelschule. Seine Kompositionen sind im Wesentlichen von zwei Seiten beeinflusst: von der italienischen Musik, die damals in ganz Europa bekannt war, und von der 53
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Center im Jahr 2013 verdankt er der Auszeichnung bei den Young Artists International Auditions 2011. Der Terence Judd-Preis im Rahmen des Leeds-Wettbewerbs wurde ihm durch das Hallé-Orchester und Sir Mark Elder verliehen. Seit Jahren ist Andrew Tyson in Klavierabenden und an Festivals in Nord- und Mittelamerika sowie in zahlreichen Ländern Europas zu hören, zum Beispiel im Palais des Beaux-Arts in Brüssel, im Zentrum Paul Klee in Bern, am Sintra Festival oder am Art November in Moskau. Seit er im Sommer 2015 den Ersten Preis beim Géza Anda-Wettbewerb in Zürich erhalten hat, haben die Einladungen zu Konzerten und an Festivals sprunghaft zugenommen. Als Duo-Partner tritt er mit der koreanischen Cellistin Jeong-Hyoun Lee und dem amerikanischen Geiger Benjamin Beilman auf.
Musik der englischen Virginalisten, von denen mehrere in Amsterdam lebten und mit denen er selber engen Kontakt hatte. Dieser Einfluss der englischen Virginalisten wird in seinen Variationen besonders deutlich. Das Thema wird im Allgemeinen in einer einfachen Harmonisierung vorgestellt, während die folgenden Variationen die Technik der verwendeten Instrumente immer virtuoser einsetzen: So werden zum Beispiel Noten in rascher Folge wiederholt, der Rhythmus wird variiert, es gibt Oktavsprünge, gebrochene Akkorde und in Terzen gespielte Tonleitern.
« Miroirs » de Maurice Ravel En dépit de sa volonté d’assurer à sa musique pour piano une survie orchestrale, qui connut souvent une plus grande célébrité que la version originale, Ravel fut, en fait, un compositeur de musique pour piano bien avant d’acquérir son art extraordinaire de l’orchestration. L’Esquisse biographique, que Ravel dicta à son ami Roland Manuel en 1928, date d’une époque à laquelle le musicien se montrait prêt à considérer ses œuvres de jeunesse avec un certain degré de clémence. Il y émet un avis définitif sur le moment décisif que représente Miroirs, nous rappelant, dans le même temps, que ce fut Ravel qui précéda Debussy vers l’innovation pianistique et non l’inverse. En effet, dans le domaine de la musique pour piano, l’histoire de la fécondation croisée entre les deux compositeurs se révèle passablement complexe. Lorsque Ravel écrivit ses Jeux d’eau, Debussy n’avait produit que Pour le piano et encore rien d’aussi iconoclaste, du point de vue pianistique, que ses Estampes ultérieures, elles-mêmes surgies dans le reflet de la gloire des pièces libres et expérimentales de Ravel, inspirées par les mouvements de l’eau. La mesure de l’influence des Estampes de Debussy sur Miroirs de Ravel n’est pas facile à déterminer. Il est, en revanche, certain que Ricardo Viñes (pianiste espagnol, ami et ancien condisciple de Ravel dans la classe de piano de Charles de Bériot au Conservatoire de Paris) fit part à Ravel de l’objectif que s’était fixé Debussy de créer une musique ayant l’apparence d’une improvisation contrôlée, aussi spontanée que les feuilles d’un cahier d’esquisses. C’est exactement ce que réussit Ravel dans ses Miroirs de 1905 qu’il décrivit ainsi : « Les Miroirs forment un recueil de pièces pour le piano qui marquent dans mon évolution harmonique un changement assez considérable pour avoir décontenancé les musiciens les plus accoutumés jusqu’alors à ma manière. Le premier en date de ces morceaux – et le plus typique de tous – est, à mon sens, le second du recueil : les Oiseaux tristes. J’y évoque des oiseaux perdus dans la torpeur d’une forêt très sombre aux heures les plus chaudes de l’été … ». Les amis proches – connus sous le nom de « Les Apaches », groupe artistique formé vers 1900, dont les cinq premiers membres sont dédicataires de chacune des pièces de Miroirs –, devant lesquels Ravel joua l’œuvre pour la première fois, furent déroutés par cette lamentation libre. 54
„Miroirs“ von Maurice Ravel ist eine Sammlung von fünf Klavierstücken, über die Ravel selbst sagt, dass sie eine beträchtliche Wandlung in seiner Behandlung der Harmonie markieren, haben sie doch selbst die Musiker aus der Fassung gebracht, die bisher mit Ravels Stil am vertrautesten waren: Ravel gehörte der um 1900 gegründeten Künstlergruppe „Les Appaches“ an, und den ersten fünf Mitgliedern dieser Gruppe widmete Ravel je ein Stück der Miroirs. Als er sie ihnen vorspielte, waren sie zunächst verwirrt. Das zuerst entstandene dieser Stücke – und nach Meinung von Ravel das typischste von allen – ist das zweite Stück der Sammlung: die Oseaux tristes. Ravel erweckt damit die Vorstellung von Vögeln, die in den heissesten Stunden des Sommers in einem dunklen Wald verloren sind. Mit den Noctuelles (Nachtfalter) und Une barque sur l’océan schlägt Ravel mutig neue Wege ein. So wird an einer Stelle im letztgenannten Stück vom Interpreten verlangt, mit der rechten Hand pianissimo ohne Nuancen zu spielen und mit der linken piano, ausdrucksvoll. Arpeggio-Akkorde imitieren das Rauschen des Meeres. Das bekannteste Stück der Miroirs ist die Alborada del gracioso, das Morgenständchen eines Spassmachers, das häufig in der später von Ravel selbst verfassten Orchesterversion gespielt wird. Hier kommt Ravels Hang zur spanischen Musik zum Zuge. La vallée des cloches erinnert mit seinen gedämpften Perkussionseffekten an javanische Gamelanmusik, die Ravel an der Weltausstellung 1889 kennen gelernt hatte. 55
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Ces bribes désolées de chants d’oiseau dominant des formules lugubres et variées, associées à une progression impressionniste et une approche singulièrement « non pianistique », en font peut-être la pièce la plus riche de prolongements de l’ensemble – et pas seulement parce que son sujet aurait été cher à Messiaen ! Les papillons de nuit éperdus de la première pièce, Noctuelles, menant le transcendantalisme de haut niveau de Liszt sur une voie différente de celle empruntée par Scriabine, et le paysage changeant d’Une barque sur l’océan – dans lequel Ravel, à un moment donné, souligne l’abîme séparant l’élément naturel et l’observateur humain, en indiquant, à la main droite, pp sans nuances, et, à la main gauche, p expressif –, sont également résolument tournés vers l’avenir. Par ses arpèges imitant la houle sur la mer, Une barque sur l’océan est, à l’évidence, la pièce la plus pianistique du recueil. Ravel en a, néanmoins, réalisé une orchestration limpide, alors qu’il a laissé de côté Oiseaux tristes et Noctuelles. La meilleure candidate à une instrumentation virtuose est sans doute Alborada del gracioso (« Chanson de l’aube du bouffon »), bien que la transformation du piano en guitare gigantesque par Ravel se perde dans l’éclat de l’orchestre. Miroirs s’achève sur le rêve à demi oublié de La vallée des cloches où les effets de percussion assourdie suggèrent un ensemble de gamelan javanais que Ravel avait découvert à l’Exposition universelle de 1889. (D’après David Nice, 1992)
Les 24 Préludes op. 18 de Frédéric Chopin La première édition des 24 Préludes, op. 28, parut en même temps à Leipzig et à Paris, en 1839. Il est difficile de les dater avec certitude. On a coutume de dire que Chopin les composa lors de son séjour à Majorque avec George Sand, durant l’hiver 1838-39. Mais un certain nombre d’entre eux avaient déjà été écrits à Paris avant son départ, et d’autres avaient été seulement esquissés. En réalité, il semble plutôt que Chopin les révisa et les corrigea à Palma en vue de leur publication. Chopin organise ses 24 Préludes selon les 24 tons de l’ordre normal de la gamme : chaque ton majeur est suivi de son relatif mineur. N’est-ce pas là le tribut payé à Bach et au Clavecin bien tempéré dont Chopin faisait son pain quotidien ? Au siècle précédent, le Prélude était un genre musical de forme libre et de caractère improvisé, qui introduisait une fugue ou servait d’ouverture à la suite de danses, suite de luth, de clavecin ou d’orchestre. Chopin semble conserver l’idée d’un morceau dont la structure n’est pas définie. Son Prélude est une pièce indépendante qui n’introduit rien et dont la construction n’est pas fixe. Chopin détache le prélude de la fugue et en fait une œuvre relativement courte qui ne procède d’aucun programme établi : cette forme lui a permis de développer une musique à l’état pur, qui échappe à toute classification. Une partie de ces Préludes ayant été terminée lors du sombre séjour à Majorque, certains ont absolument voulu leur donner une explication imagée. Sans tomber dans l’excès des banalités écrites sur le voyage de Chopin et de Sand aux Baléares, on ne peut nier que l’atmosphère fiévreuse, et attirante à la fois, de la Chartreuse de Valdemosa ait eu une influence sur la sensibilité exacerbée du musicien. Ces Préludes sont cependant pleins d’allusions, de souvenirs et de réminiscences ; mais plus qu’un commentaire ou qu’une image, c’est la pensée intime de leur auteur, ses états d’âme, ou ses aspirations, qu’il faut essayer d’y saisir. Pour Liszt, ces morceaux sont « admirables par leur diversité, le travail et le savoir qui s’y trouvent… Ils ont la libre et grande allure qui caractérisent les œuvres de génie ». (D’après Adélaïde de Place, 1987) Die 24 Préludes sur tous les tons von Frédéric Chopin erschienen 1839 gleichzeitig in Paris und Leipzig. Chopin hat sie vermutlich im Winter 1838/39 komponiert, während seines Aufenthalts auf Mallorca mit George Sand, aber einige sind sicher bereits vorher in Paris entstanden, zumindest in Skizzen. Angeordnet sind sie gemäss der Folge der Tonarten im Quintenzirkel, wobei jeder Dur-Tonart die mit ihr verwandte Moll-Tonart folgt, also C-Dur, a-Moll, G-dur, e-Moll, D-Dur, hMoll usw. Dabei hat sicherlich Bachs Wohltemperiertes Klavier Pate gestanden, in dem die Stücke in gleicher Weise angeordnet sind. Aber während bei Bach jedes Präludium ein echtes Vorspiel ist, das eine Fuge einleitet, interpretiert Chopin den Term Prélude, wie im 19. Jahrhundert üblich, als ein einer Improvisation ähnliches Musikstück in freier Form. Für Franz Liszt trugen Chopins Préludes „die Züge, die die Werke eines Genies kennzeichnen“. 56
8e concert
Vendredi 28 avril 2017 Salle Équilibre à 20 h. 00 Présentation à 19 h. 00 à la salle du 7e étage d’Équilibre
LA PHILHARMONIE DE MORAVIE
G. MAHLER
SYMPHONIE N° 7, EN SI MINEUR, DITE « LIED DER NACHT – LE CHANT DE LA NUIT », (1904/05)
(1860 – 1911) I. Langsam (Adagio). Nicht schleppen – Allegro risoluto, ma non troppo II. Nachtmusik. Allegro moderato III. Scherzo. Schattenhaft – Trio IV. Nachtmusik. Andante amoroso V. Finale. Rondo. Tempo I (Allegro ordinario) – Tempo II (Allegro moderato ma energico)
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28. 04. 2017
DIRECTION : GUDNI EMILSSON
La Philharmonie de Moravie La Philharmonie de Moravie est créée en 1945 et compte au nombre des plus anciens orchestre de la République Tchèque. Elle réside dans la ville historique morave d’Olomouc. Cette ancienne ville universitaire est un important centre de formation et de culture pour toute la Moravie. Cet Orchestre a été dirigé par d’importantes personnalités, telles que Lord Yehudi Menuhin, Václav Neumann, Libor Pešek, Vladimír Válek. Des solistes de renom ont joué avec lui, par exemple, S. Richter, I. Oïstrakh, G. Kremer, S. Ishikawa, P. Fournier, J. Suk, V. Hudeček, E. Indjic, J. Carreras, A. Baltsa, J. Cura. Son répertoire couvre la musique tchèque ainsi que la musique européenne des XIXe et XXe siècles. Il promeut activement la musique contemporaine, qu’elle soit tchèque ou internationale ; ce qui l’a conduit à être la source d’une centaine de créations d’œuvres de compositeurs contemporains. Plus récemment, l’Orchestre s’est fait une spécialité d’enregistrer ses créations. L’Orchestre joue dans toute l’Europe et prend part à de multiples festivals, en République Tchèque et ailleurs, par exemple, le Festival du printemps Litomysl Smetana à Prague, le Festival d’été de Reims, le Thurn und Taxis Festspiele à Regensburg. Il a aussi été l’hôte de l’Alte Oper de Francfort, de la Philharmonie de Munich, de la Vereinsaal de Vienne, de la Salle Pleyel de Paris, de la Tonhalle de Zurich et des Palaus de la Música de Barcelona et de Valencia. La Philharmonie de Moravie joue une rôle très actif dans la vie culturelle de la ville d’Olomouc, entre autres comme promoteur du Festival Dvořák et du Festival international de musique d’orgue.
Die Mährische Philharmonie gehört zu den vornehmsten und ältesten symphonischen Orchestern in der Tschechischen Republik. Ihr Sitz ist in Olmütz, der historischen Hauptstadt Mährens, die als Universitätsstadt ein bedeutendes Zentrum der Bildung, Kultur und Kunst ist. An der Spitze der Mährischen Philharmonie standen bedeutende Persönlichkeiten der böhmischen Musikkultur, am Dirigentenpult wechselten sich international bekannte Dirigenten ab, darunter O. Klemperer, A. Janson, Lord Yehudí Menuhin, V. Neumann, L. Pešek. Als Gäste traten bedeutende Solisten auf, zum Beispiel S. Richter, I. Oistrach. G. Kremer, S. Ishikawa, P. Fournier, D. Šafrán, A. Navarra, J, Suk, V. Hudeček, J. Carreras, A. Baltsa und viele andere. Während der über 50 Jahre währenden Tätigkeit baute die Mährische Philharmonie ein ausserordentlich reiches und mannigfaltiges Repertoire auf. Das Orchester widmet seine Aufmerksamkeit grossen Autoren der Weltmusik des 19. und 20. Jahrhunderts. Es ist darüberhinaus selbstverständlich, dass die Mährische Philharmonie auch zu den authentischen Interpreten der Klassiker der tschechischen Musikkultur gehört – A. Dvořák, B. Smetana, L. Janáček und B. Martinů. Die Mährische Philharmonie setzt sich intensiv für die Verbreitung der zeitgenössischen Musik ein, insbesondere der tschechischen, wovon die Tatsache zeugt, dass mehr als 250 Neukompositionen als Premieren uraufgeführt wurden. In der letzten 58
Gudni Emilsson, chef d’orchestre C’est à l’âge de quatre ans qu’il reçoit ses premières leçons de musique de la part de son père. Comme boursier de l’État d’Islande, il achève ses études de piano et de direction au Conservatoire de Trossingen. Il est récompensé et choisi par le Conseil de la musique d’Allemagne pour diriger au Gewandhaus de Leipzig. Il reçoit plusieurs prix internationaux et bénéficie de l’aide de diverses fondations, dont la Richard Wagner-Stiftung à Bayreuth. Il est lauréat de la Herbert von Karajan-Stiftung en 1994. En 2002, il est récompensé par le Prix artistique Masaryk pour des programmes et projets innovants. Il a l’occasion de diriger la Philharmonie de Stuttgart, l’Orchestre symphonique d’Islande, l’Orchestre d’État de Thessalonique, le Ton künstlerorchester Wien, la Nordwestdeutsche Philharmonie, l’Orchestre de chambre de la Philharmonie Tchèque, et l’Orchestra dell’Arena di Verona. Plusieurs solistes jouent avec lui : J. Suk, E. Pahud, R. Friedrich, D. Ashkenazy, M. Mogilevsky, V. Oïstrakh et M. Maisky. De 2000 à 2004 il est directeur de l’Orchestre de chambre Suk à Prague avec lequel il se produit au Festival du printemps de Prague. Il est directeur musical de la Camerata Bohemica de Prague. En 2005, avec l’aide du gouvernement de la Thaïlande et du Goethe-Institut, il est nommé directeur principal de l’Orchestre philharmonique de Bangkok nouvellement formé. Gudni Emilsson est consultant de la Museumsgesellschaft Tübingen et responsable du conseil de la culture de l’Eberhard-Karls-Universität Tübingen.
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Zeit konzentriert sich die Mährische Philharmonie auf CD-Aufnahmen der Musik zeitgenössischer Autoren (Zeitgenössische Weltmusik). Mit einem grossen positiven Echo trat die Mährische Philharmonie in den meisten Ländern Europas auf; an viele Orte im Ausland kehrt sie aufgrund der grossen positiven Resonanz des Publikums sowie der Kritik fast jedes Jahr erneut zurück. Sie nahm an bedeutenden internationalen Musikfestivals teil, zum Beispiel in Griechenland, Deutschland, Spanien, Frankreich, Italien und Österreich. Die Mährische Philharmonie ist ein Kulturinstitut, welches sich an der Organisation des Konzertlebens in Olmütz beteiligt. Sie ist Organisator und Veranstalter des Musikfestivals Dvořáks Olmütz und des Internationalen Orgelfestivals. Beide erwähnte Festivals werden alljährlich in den denkmalswürdigen und architektonisch bedeutenden Olmützer Kirchen veranstaltet.
Der Dirigent Gudni Emilsson wurde in Reykjavik geboren und erhielt bereits mit vier Jahren den ersten Musikunterricht bei seinem Vater. Als Stipendiat des Staates Island absolvierte er sein Klavier- und Dirigierstudium an der Staatlichen Hochschule für Musik Trossingen. Er wurde vom Deutschen Musikrat ausgezeichnet und ausgewählt, am Gewandhaus Leipzig zu dirigieren. Er gewann internationale Preise bei Wettbewerben und erhielt Stipendien vom DAAD, der isländischen Stiftung LIND und der Richard Wagner-Stiftung Bayreuth. 1994 war er Preisträger der Herbert von Karajan-Stiftung Salzburg. 2002 wurde ihm der Masaryk-Künstlerpreis für innovative Programme und Projekte verliehen. Emilsson dirigierte beispielweise die Stuttgarter Philharmoniker, das Isländische Sinfonieorchester, das Staatsorchester Thessaloniki, das Tonkünstlerorchester Wien, die Nordwestdeutsche Philharmonie, das Czech Philharmonic Chamber Orchestra und das Orchester dell´Arena di Verona. Er konzertiert mit bedeutenden Solisten wie J. Suk, E. Pahud, R. Friedrich, D. Ashkenazy, M. Mogilevsky, V. Oistrach und M. Maisky. Emilsson war von 2000 bis 2004 Chefdirigent des Suk-Kammerorchesters Prag, mit dem er beim Festival „Prager Frühling“ gastierte. Er ist künstlerischer Leiter der Camerata Bohemica Prag und wurde 2005 mit Unterstützung der thailändischen Regierung und des Goethe-Instituts zum Chefdirigenten des neu gegründeten Thailand Philharmonic Orchestra in Bangkok ernannt. Zugleich ist Emilsson Kulturreferent der Museumsgesellschaft Tübingen und Leiter des Kulturreferats der Eberhard-Karls-Universität Tübingen. La Septième Symphonie, dite « Le Chant de la nuit » de Gustav Mahler Commencée durant l’été 1904, terminée le 15 août 1905, la Septième Symphonie fut créée à Prague sous la direction de Mahler le 19 septembre 1908. Elle est d’une durée remarquable, plus de quatre-vingts minutes. Longtemps la moins jouée des Symphonies de Mahler, la Septième, en cinq mouvements comme la Cinquième, est de disposition concentrique : deux grands Allegros, l’un sombre et changeant après une introduction, Adagio, et l’autre éclatant, encadrent un ensemble formé de deux mouvements modérés, intitulés chacun Nachtmusik – Musique nocturne, l’un, Allegro moderato, en ut majeur, l’autre, Andante amoroso, en fa majeur, et flanquant eux-mêmes un Scherzo central, Schattenhaft – Comme une danse d’ombres, en ré mineur. De la même façon que dans la Cinquième Symphonie, on voit que la tonalité évolutive y joue un rôle essentiel. Plus sans doute que toute autre Symphonie de Mahler, la Septième apparaît déchirée entre le romantisme et la modernité : c’est ce qui la rend si fascinante ; c’est aussi ce qui, jusqu’à une époque récente, la rendit, comme la Sixième, si « difficile » d’abord aux mélomanes. Sur le plan harmonique, l’œuvre est probablement la plus avancée de Mahler : les dissonances et les modulations abruptes y abondent, ce qui, pour la tonalité, a un effet dissolvant, voire corrosif ! Un autre élément de vocabulaire « mine », dans la Septième, le discours tonal : l’intervalle de quarte qui joue, au point de vue tant mélodique qu’harmonique, un rôle de tout premier plan. C’est jus60
Die Siebente Symphonie von Gustav Mahler trägt auch den Beinamen „Lied der Nacht“, der aber nicht von Mahler selbst stammt. Entstanden ist sie in den Sommermonaten der Jahre 1904 und 1905, aber ihre Uraufführung fand erst am 19. September 1908 in Prag unter Mahlers Leitung statt. Lange war sie die am seltensten gespielt Symphonie Mahlers, was sich wohl auch durch ihre Dauer von ca. 80 Minuten erklärt. Der Aufbau ist symmetrisch: In der Mitte steht das Scherzo mit der Bezeichnung schattenhaft; es wird von den beiden Nachtmusiken eingerahmt, und die beiden äusseren Sätze sind grosse Allegros, wobei der erste Satz mit einem einführenden Adagio beginnt. Mehr als die anderen Symphonien Mahlers scheint diese hin- und hergerissen zwischen Romantik und Moderne. Das macht sie so faszinierend, aber nicht unbedingt leicht zugänglich für den Hörer. Was die Harmonik anbelangt, ist Mahlers Tonsprache in dieser Symphonie wohl am weitesten fortgeschritten: Dissonanzen und abrupte Modulationen sind häufig, so dass sich diese Musik der Atonalität nähert. Ein anderes Element, das auch in Schönbergs 1906 entstandener Kammersymphonie Nr. 1 eine wichtige Rolle spielt, ist das Intervall der Quarte, die in Mahlers Siebenter Symphonie harmonisch und melodisch allgegenwärtig ist. Trotz diesen modernen Zügen ist diese Symphonie aber vor allem ein romantisches Werk, schon durch das Thema der Nacht, das diese Symphonie beherrscht. Die beiden, ganz vom Atem der Natur durchwehten Nachtmusiken entstanden als erste Sätze; die drei anderen folgten später. Auch Gitarre und Mandoline, die in dieser Symphonie erklingen, geben ihr einen romantischen Charakter. Über sein Verhältnis zur Natur sagte Mahler: „Dass die Menschen immer meinen, die Natur liege an der Oberfläche! – Was das Äusserliche an ihr betrifft, ja! Aber die sind ihr noch nicht auf die Spur gekommen, die nicht im Angesichte der Natur alle Schauer eines unendlich Geheimnisvollen, Göttlichen ergreifen, das wir ahnen, aber nicht begreifen und durchdringen können.“
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tement cet intervalle de quarte qu’Arnold Schönberg, un an seulement après l’achèvement de cette Septième Symphonie, devait utiliser comme matière principale dans sa Kammersymphonie – Symphonie de chambre n° 1 pour quinze instruments solistes, op. 9, de 1906. Mais, par-delà tous ses modernismes, la Septième est placée presque tout entière sous le signe de la Nuit, ce thème romantique par excellence : d’où le titre, non authentique de « Lied der Nacht – Chant de la nuit », qui parfois lui est accolé. Ici, la marche vers la lumière s’opère non pas de façon continue, comme dans la Cinquième, mais par corrections successives, par de constants changements d’éclairage, surtout dans les trois premiers mouvements. Cette instabilité fondamentale est ce par quoi l’œuvre se définit le mieux. (D’après Marc Vignal, 1986)
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9e concert
Samedi 13 mai 2017 Salle Équilibre à 19 h. 00 Présentation à 18 h. 00 à la salle du 7e étage d’Équilibre
DAS KAMMERORCHESTER BASEL DIRECTION : TREVOR PINNOCK SoliSte : R afał Blechacz, piano L. VAN BEETHOVEN (1770 – 1827)
OUVERTURE DU BALLET « DIE GESCHÖPFE DES PROMETHEUS – LES CRÉATURES DE PROMÉTHÉE », EN DO MAJEUR, OP. 43 (1800/01) Adagio – Allegro molto et con brio
13. 05. 2017
TROISIÈME CONCERTO POUR PIANO EN UT MINEUR, OP. 37 (1803/04) Allegro con brio Largo Rondo. Allegro
F. MENDELSSOHN
CINQUIÈME SYMPHONIE EN RÉ MAJEUR, OP. 107, REFORMATIONS-SINFONIE, DITE « RÉFORMATION » (1830)
(1809 – 1847) Andante – Allegro con fuoco – Andante – Meno Allegro Allegro vivace Andante Choral : Ein feste Burg ist unser Gott. Andante con moto – Allegro vivace – Allegro maestoso 63
L’Orchestre de chambre de Bâle – kammerorchesterbasel – KOB C’est « l’une des formations musicales actuelles les plus passionnantes parmi les orchestres du monde entier » (Fono Forum) ! Avec ses racines à Bâle et son succès à l’échelle internationale, le KOB enthousiasme son public partout. Des concerts pleins d’énergie et de passion pour la musique sont l’emblème de cet orchestre de haut niveau et éminemment créatif. Le KOB est polyvalent et de ce fait est l’un des rares ensembles de son genre qui couvre et la musique baroque et la musique des XXe et XXIe siècles. Fondé en 1984 par de jeunes diplômés issus de divers conservatoires suisses, le KOB reçoit aujourd’hui des invitations de la part des lieux de concert et de festivals les plus importants et se produit aussi lors de ses propres concerts d’abonnement à Bâle. Le programme est complété par des projets d’éducation, des lectures avec accompagnement musical, ainsi que par une série de concerts de musique de chambre dans le cadre urbain du Ackermannshof à Bâle. Divers enregistrements de CD auprès de labels de musique classique renommés, comme Sony, Deutsche Harmonia Mundi, RCA Records et OehmsClassics témoignent de la qualité exceptionnelle de l’orchestre. L’orchestre joue sous la direction musicale de ses propres premiers violons et apprécie la collaboration en alternance avec des chefs d’orchestre, comme Paul Goodwin, Mario Venzago, Trevor Pinnock et tout particulièrement avec son chef d’orchestre invité permanent Giovanni Antonini. Avec ce dernier, les musiciens ont élaboré un cycle des Symphonies de Beethoven. L’enregistrement des Symphonies 1 à 8 est déjà paru chez Sony. Pour l’enregistrement des Symphonies 3 et 4, l’orchestre a reçu le prix ECHO Klassik dans la catégorie « Ensemble de l’année 2008 ». Ce succès a été confirmé en 2012 : sous la direction de son premier violon Julia Schröder, le KOB a reçu le prix ECHO Klassik dans la catégorie « Meilleur enregistrement d’opéra (airs et duos d’opéra) » pour l’enregistrement d’airs de Telemann avec la soprano Núria Rial. De plus, l’orchestre est le sujet d’un film long métrage : le documentaire « Bartóks Quinten » (2010, réalisatrice : Christine Burlet) qui permet un regard coloré dans les coulisses du KOB. La liste des solistes qui donnent des concerts avec le KOB est impressionnante : Cecilia Bartoli, Sol Gabetta, Andreas Scholl, Angelika Kirchschlager, Matthias Goerne, Sabine Meyer, Vesselina Kasarova, Angela Hewitt, Renauld Capuçon, Victoria Mullova, Núria Rial… La saison 2014-15 a été marquée par la représentation et l’enregistrement de la 9e Symphonie de Beethoven sous la direction de Giovanni Antonini. L’orchestre se réjouit aussi de pouvoir coopérer à nouveau avec des solistes et des chefs d’orchestres exceptionnels, comme Christoph Poppen, Heinz Holliger, Fazıl Say, Emmanuel Pahud, Sandrine Piau, Julia Lezhneva et le Juilliard String Quartet. Le programme de cette saison englobe le répertoire traditionnel avec des Symphonies de Schubert, le Concerto pour violon de Beethoven, ainsi que des Concertos pour piano de Mozart. Il est enrichi par un répertoire néoclassique
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Das Kammerorchester Basel ist in seiner Heimatstadt verankert, aber auch international erfolgreich; es begeistert allerorts sein Publikum. Energiegeladene, von Musizierfreude sprühende Konzerte sind das Markenzeichen des kreativen Spitzenorchesters. Als eines der wenigen Ensembles seiner Art ist das wandlungsfähige Kammerorchester Basel auf Barockinstrumenten ebenso zu Hause wie in der Musik des 20. und 21. Jahrhunderts. Gegründet wurde es 1984 von Absolventen verschiedener Schweizer Musikhochschulen. Heute gehören Einladungen zu den wichtigsten Konzertorten und Festivals der europäischen Klassikszene ebenso in die Agenda des Orchesters wie die eigene Basler Abonnementsreihe. Das Orchester spielt mit Vorliebe unter der musikalischen Leitung der eigenen Konzertmeister und schätzt die Zusammenarbeit mit wechselnden Dirigenten wie Paul Goodwin, Mario Venzago, Trevor Pinnock und ganz besonders seinem ständigen Gastdirigenten Giovanni Antonini. Unter seiner Leitung wird es im Wechsel mit dem italienischen Ensemble Il Giardino Armonico bis ins Jahr 2032 alle 107 Sinfonien Joseph Haydns aufführen und auf CD einspielen. Renommierte Solisten wie Emmanuel Pahud, Sol Gabetta, Andreas Scholl, Kristian Bezuidenhout, Matthias Goerne, Sabine Meyer, Angela Hewitt, Renauld Capuçon, Thomas Zehetmair, Sandrine Piau und viele mehr gehören zu den regelmässigen musikalischen Partnern des Kammerorchesters Basel. 2015 wurde das Kammerorchesters Basel bereits zum dritten Mal mit dem ECHO Klassik-Preis ausgezeichnet.
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13. 05. 2017
fascinant comprenant des œuvres de Bohuslav Martinů et d’Albert Roussel. Des œuvres contemporaines de Heinz Holliger et de Fazıl Say, ainsi que l’avant-première d’une œuvre de commande pour douze instrumentistes, et intégrant de la musique électronique jouée en direct, du compositeur Maurilio Cacciatore, complètent le program me de cette saison.
Trevor Pinnock, chef d’orchestre Né le 16 décembre 1946 à Canterbury dans le Kent, il est un chef d’orchestre et claveciniste britannique, spécialiste réputé de la musique baroque. Enfant, il est élève de la maîtrise de la Cathédrale de Canterbury, puis étudie l’orgue (avec Ralph Downes) et le clavecin au Royal College of Music. Il débute à Londres au Royal Festival Hall avec le Galliard Ensemble en 1966. En 1973, il fonde The English Concert, ensemble spécialisé dans l’interprétation de la musique baroque sur instruments anciens, qu’il dirigera jusqu’en 2003, date à laquelle il cède son poste au violoniste Andrew Manze pour se consacrer à une carrière internationale dédiée au récital et comme chef invité. Il fait ses débuts à New York en 1988 où il dirige l’opéra de Haendel, Giulio Cesare in Egitto. De 1991 à 1996, il occupe le poste de directeur artistique de l’Orchestre du Centre national des arts d’Ottawa, puis celui de conseiller artistique du même ensemble jusqu’en 1998. À la tête de l’English Concert, il donne au disque l’intégrale des Concertos pour clavecin de Bach, tenant le rôle de soliste, ainsi que les plus grandes œuvres du répertoire baroque pour orchestre, l’intégrale des Symphonies de Mozart et, avec le chœur de l’English Concert, plusieurs œuvres majeures de musique chorale. Parmi ses enregistrements solistes, plébiscités par la critique, on compte, entre autres, les Partitas pour clavier, l’Ouverture dans le style français, le Concerto italien et les Variations Goldberg de Bach ainsi que des Sonates de Scarlatti. Aux côtés de la violoniste Rachel Podger, il a également enregistré l’intégrale des Sonates pour violon et clavecin et celle des Sonates pour violon et basse continue de Bach. Enfin, il se révèle également un grand spécialiste de Jean-Philippe Rameau dont il a enregistré de nombreuses pièce de clavecin. Signalons son interprétation du Concerto pour clavecin de Francis Poulenc avec le Boston Symphony Orchestra et Seiji Ozawa. Trevor Pinnock est aussi le chef invité de nombreux ensembles, dont le Freiburger Barockorchester, le Mozarteum, la Deutsche Kammerphilharmonie ou le Philharmonique de Vienne. Il se produit aussi en duo avec le violoniste Maxim Vengerov.
Der Dirigent Trevor Pinnock stammt aus Canterbury, wo er als Kind im Chor der Kathedrale sang. Am Royal College of Music studierte er Orgel und Cembalo. 1972 gründete er The English Concert, das für seine Interpretationen der Musik des Barock auf alten Instrumenten bekannt wurde. Er leitete dieses Ensemble bis ins Jahr 2003, um sich danach ganz seiner Karriere als Solist, Kammermusiker und Gastdirigent zu widmen. Ausserdem verfolgt er musikpädagogische Projekte. 66
In der Saison 2016-17 geht er nicht nur mit dem Kammerorchester Basel auf Tournee, sondern er arbeitet auch mit der Deutschen Kammerphilharmonie Bremen, dem Gewandhausorchester Leipzig, dem Concertgebouw-Orchester Amsterdam, dem Deutschen Symphonieorchester Berlin, der Kioi-Sinfonietta Tokio und anderen Ensembles. Daneben stehen Rezitals, Kammermusikabende und die Aufführung von Purcells Dido und Aeneas in seiner Agenda.
Né en Pologne (Naklo nad Notecia), le 30 juin 1985, il commence ses études de piano à cinq ans. Il poursuit sa formation au Conservatoire Feliks Nowowiejski à Bydgoszcz avec Katarzyna Popowa-Zydron. Il remporte plusieurs prix dans les plus grands concours internationaux notamment le Deuxième Prix du Concours Arthur Rubinstein à Bydgoszcz en 2002, le Deuxième Prix du Cinquième Concours international de Jeunes Pianistes à Hamamatsu, au Japon en 2003 (cette année-là, il n’y eut pas de Premier Prix), le Premier Prix du 4e Concours international de piano du Maroc en 2004. En octobre 2005, consécration ultime, il remporte à l’unanimité le Concours international de piano Frédéric Chopin à Varsovie. Lors de ce concours, il gagne également trois autres prix : le Prix de la Radio polonaise pour la meilleure interprétation des Mazurkas, le Prix de la Société polonaise de Chopin pour la meilleure interprétation des Polonaises et le Prix du Philharmonique de Varsovie pour la meilleure interprétation des Concertos. Il a également reçu la récompense créée par Krystian Zimerman pour la meilleure interprétation des Sonates. Sa victoire au Concours Chopin en 2005 lui ouvre les portes des salles les plus prestigieuses du monde entier : en mars 2006, il se produit à la Philharmonie de Varsovie, en mai 2006, il joue au Conservatoire de Moscou avec l’Orchestre du Théâtre Mariinsky sous la direction de V. Gergiev, et à la Tonhalle de Zurich en septembre 2006. Il donne des récitals dans les plus grandes salles du Japon, notamment au Suntory Hall et à l’Opéra de Tokyo, ainsi qu’au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Herkules Saal à Munich, au Wigmore Hall de Londres, à l’Auditorium national de Madrid, au Palais des Beaux Arts à Bruxelles. Ses récitals dans les Festivals d’été de la Roque d’Anthéron, à Verbier et dans la Ruhr ont été très bien accueillis par la critique. Il signe un contrat d’exclusivité chez DGG. Il est le deuxième Polonais, après Krystian Zimerman à signer avec ce grand label musical. Le premier disque, les Préludes de Chopin, est sorti en janvier 2008. Un jour après sa sortie, le disque a reçu la marque d’Or, puis ensuite de Platine dans les ventes en Pologne. Un disque des Sonates de Beethoven, Haydn et Mozart est sorti en mars 2009 chez DGG et un disque des deux Concertos de Chopin en 2010. En 2012, paraît un disque Debussy – Szymanowski et en 2013 un nouveau disque Chopin avec les Polonaises. 67
13. 05. 2017
Rafał Blechacz, pianiste
Der Pianist Rafał Blechacz wurde 1985 in Nakło an der Netze in Polen geboren. Er begann im Alter von fünf Jahren mit dem Klavierspielen und besuchte später die Staatliche Artur-Rubinstein-Musikschule in Bydgoszcz (Bromberg) und studierte dann an der dortigen Feliks-Nowowiejski-Musikakademie bei Katarzyna PopowaZydron. Seit 1996 wurde er bei verschiedenen Musikwettbewerben ausgezeichnet und siegte 2005 beim weltweit bedeutendsten Klavierwettbewerb, dem Internationalen Chopin-Wettbewerb in Warschau. Die Jury fand sein Spiel dem der Konkurrenten dermassen überlegen, dass 2005 kein zweiter Preis vergeben wurde. Ausserdem erhielt er gleich drei Sonderpreise: für die beste Interpretation einer Mazurka, einer Polonaise und eines Konzerts. Rafał Blechacz durfte 2006 in der Warschauer Philharmonie und im Moskauer Konservatorium mit dem Orchester des St. Petersburger Mariinski-Theaters unter Valery Gergiev spielen. Seither ist er unterwegs von Konzertsaal zu Konzertsaal, quer durch ganz Europa, und erweist sich als würdiger Nachfolger von Krystian Zimerman oder Maurizio Pollini, die vor ihm ebenfalls aus dem Chopin-Wettbewerb als Sieger hervorgegangen sind. Wie sein Landsmann Zimerman spielt er die Werke Chopins mit einer unglaublichen Eleganz und Raffinesse; und wie Pollini arbeitet er die Architektur eines klassischen Werks mit meisterhaftem Geschick heraus. Das Freiburger Publikum hatte bereits mehrfach Gelegenheit, Rafał Blechacz zu hören, das letzte Mal im November 2011 in einem Rezital mit Werken von Mozart, Debussy, Szymanowski und Chopin.
L’Ouverture du ballet « Les Créatures de Prométhée » de Ludwig van Beethoven Ludwig van Beethoven et le ballet : une association pas forcément immédiate. Et pourtant le Ballet, Die Geschöpfe des Prometheus – Les Créatures de Prométhée, connut à sa création à Vienne en 1801 un nombre de représentations remarquable. L’Ouverture est seule restée au répertoire des concerts symphoniques. Le libretto et la chorégraphie du Ballet en deux actes (actuellement perdus) étaient du chorégraphe napolitain Salvatore Viganò (1769-1821). Le Ballet, avec la musique de Beethoven, fut créé le 28 mars 1801, devant l’impératrice Marie-Thérèse, au Hoftheater où il fut représenté une trentaine de fois jusqu’en 1802. La primadonna du ballet était Maria Casentini que la critique d’alors avait trouvée excellente. Un spectateur attentif, le gouverneur comte Karl von Zinzendorf (1739-1813), nota en français, dans ses carnets : « Le nouveau ballet Les Créatures de Prométhée est singulier. La musique de Beethoven ne me plut guère. Tout le Parnasse se trouve en évidence. Apollon immobile au haut d’un rocher escarpé. Prométhée fait danser ses hommes, cela n’avance pas, la musique les anime, la Muse de la tragédie excite leur sensibilité en faisant semblant d’avoir tué Prométhée. Viennent les évolutions guerrières. Vigano a l’épée et le bouclier à la main. La Casentini lui décoche une flèche. Cela dure jusques vers 10 heures … ». Deux recensions en ont paru en mai 68
et juin 1801 dans des journaux viennois à la mode : Zeitung für die elegante Welt et Journal des Luxus und der Moden, à partir desquels on n’en saura pas beaucoup plus que ces quelques phrases anecdotiques sur la musique composée par Beethoven...
Le Troisième Concerto pour piano de Ludwig van Beethoven Les deux premiers Concertos pour piano, amplement tributaires d’une esthétique du XVIIIe s., signalent surtout chez le compositeur une volonté de s’imposer comme pianiste. Mais, avec le Troisième Concerto, s’amorce un très grand changement que le Quatrième Concerto, peut-être le plus hardi, le plus novateurs des cinq, accomplit dans toutes ses dimensions temporelles et sonores, avant l’épanouissement absolu du très célèbre Concerto « L’Empereur ». Beethoven ne jouait pas ses Concertos avec une partition imprimée ; ils ne furent pas toujours fixés dans la forme que nous leur connaissons aujourd’hui. Par exemple, le Premier Concerto, op. 15, fut joué par Beethoven en mars 1795, mais la partition ne fut achevée que 5 ans plus tard, alors qu’entre temps d’autres interprétations, par exemple, en 1796, à Berlin, et en 1798, à Prague, ont certainement aussi influencé la version définitive. Ce grand intervalle séparant ces premières exécutions de l’impression est caractéristique du fait que Beethoven était un excellent pianiste, donc un virtuose itinérant. Mozart avait aussi utilisé cette « stratégie » pour ses propres concertos lorsqu’il notait : « … daß mir mehr Nutzen schafft, wenn ich sie noch ein paar Jährchen bey mir behalte, und dann erst durch den Stich bekannt mache – … que cela m’est fort utile si je les garde quelques années avec moi et qu’alors seulement je les fais connaître par la gravure ». Beethoven écrivait à Breitkopf son éditeur : « Es erfordert die musikalische Politik, die besten Konzerte eine Zeitlang für sich zu behalten… – Il est nécessaire à la politique musicale de garder un certain temps pour soi seul les 69
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Das Ballett Die Geschöpfe des Prometheus mit der Muik von Ludwig van Beethoven und der Choreographie des Neapolitaners Salvatore Viganò wurde am 28. März 1801 am Wiener Hoftheater in Anwesenheit der Kaiserin Maria-Theresia uraufgeführt. Wir konnten diese Ballettmusik in unserem Abonnementskonzert am 6. Februar 2016 hören. Die Gelegenheit dazu ist eher selten, während die Ouvertüre der Ballettmusik, die wir heute hören, häufig gespielt wird. Sie steht in keinem inhaltlichen Zusammenhang mit dem Ballett, sondern ist eine rein Symphonische Musik ohne dichterisches Programm, die den Hörer unmittelbar fesselt. Auf eine langsame Einleitung folgt ein Allegro, das in der Art einer Symphonie in einer Exposition zwei Themen aufstellt, worauf Durchführung und Reprise folgen.
meilleurs concertos… ». Par là, le compositeur pouvait aussi s’assurer un certain monopole dans leur exécution publique. Le Troisième Concerto sera ébauché en 1800, mais ne connut sa forme définitive qu’en 1802, et sera créé à Vienne le 5 avril 1803, avec la Deuxième Symphonie et l’Oratorio « Le Christ au Mont des Oliviers ». Il est dédicacé au prince Louis-Ferdinand de Prusse et sera édité en novembre 1804 à Vienne. Il s’agit à coup sûr du premier « grand » concerto beethovénien – dans l’ut mineur cher au compositeur –, marquant un progrès très sensible dans l’équilibre entre soliste et orchestre, enfin traités en véritables partenaires. (D’après François-René Tranchefort, 1986)
Das Dritte Klavierkonzert von Ludwig van Beethoven entstand 1800 in ersten Skizzen und wurde 1802 fertiggestellt. Die Uraufführung fand am 5. April 1803 in Wien statt, wobei Beethoven den Solopart spielte. Bei dieser Gelegenheit wurden auch Beethovens Zweite Symphonie und sein Oratorium Christus am Ölberge uraufgeführt. Im Druck erschien das Klavierkonzert, das dem Prinzen Louis-Ferdinand von Preussen gewidmet ist, im November 1804. In diesem Konzert behandelt Beethoven, anders als in den ersten beiden, Klavier und Orchester als gleichwertige Partner. Beethovens Freund Ignaz Xaver von Seyfried, der während der Uraufführung die Noten umblätterte, berichtete später, dass diese bis auf ein paar „mir rein unverständliche ägyptische Hieroglyphen“ leer waren. Dieser Bericht ist durchaus glaubwürdig: Beethoven spielte seine Klavierkonzerte nicht nach gedruckten Noten, und sie standen in ihrer Form nicht immer so fest, wie wir das glauben. Beispielsweise wurde das Erste Klavierkonzert im März 1795 in der Erstfassung von Beethoven gespielt, die Komposition jedoch erst fünf Jahre später beendet, wobei weitere Aufführungen (z. B. 1796 in Berlin und 1798 in Prag) gewiss die endgültige Fassung beeinflusst haben. Die grosse Zeitspanne bis zum Druck ist bezeichnend, belegt sie doch das damalige Selbstverständnis des ausgezeichneten Pianisten Beethoven als eines reisenden Virtuosen. Schon Mozart hatte diese Strategie verfolgt und im Zusammenhang mit seinen Klavierkonzerten festgestellt, „daß mir mehr Nutzen schafft, wenn ich sie noch ein paar Jährchen bey mir behalte, und dann erst durch den Stich bekannt mache“. Beethoven schrieb an seinen Verleger Breitkopf: „Es erfordert die musikalische Politik, die besten Konzerte eine Zeitlang für sich zu behalten.“ Der Komponist sicherte sich somit zunächst das Aufführungsmonopol.
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Elle ne fut éditée qu’en 1868, soit plus de vingt ans après la mort de Mendelssohn, qui s’en avouait peu satisfait et s’en désintéressa complètement après sa création. Il n’en dirigea qu’une audition privée à Berlin, le 15 novembre 1832, avec un succès mitigé. Sa composition avait été entreprise en 1829, en vue de contribuer à la célébration du tricentenaire de la Confession d’Augsbourg (1530), intention qui avorta, puisque, pour diverses raisons politiques et religieuses, l’œuvre ne put être donnée dès 1830. S’y exprime l’intime conflit qui opposa, sa vie durant, les deux tendances créatrices du musicien : l’impossible union de la tradition musicale d’une Allemagne abreuvée du choral luthérien avec le langage le plus résolument moderne. Œuvre imparfaite, donc, et qui ne s’est pas installée aux programmes des concerts avec la même facilité que les deux Symphonies précédentes. Elle est aussi plus austère, nourrie d’emprunts à la liturgie protestante, plus ou moins heureusement intégrés, et dénonçant une rhétorique musicale sans grande originalité, voire quelques défaillances dans l’inspiration. L’orchestration n’en est pas moins belle, assez sombre et cuivrée. Dès l’Andante initial, des éléments de la liturgie s’enchaînent par séquences : Magnificat du 3e ton, Nunc dimittis grégorien. L’un de ces éléments, aisément reconnaissable, est constitué par la brève ascension de cinq notes sur un thème de l’Église de Dresde, un Amen, que Wagner, plus tard, immortalisera en tant que leitmotiv du Graal dans son Parsifal. Le choral final, clé de voûte de la partition, est bâti sur le fameux thème luthérien Ein feste Burg ist unser Gott – C’est un puissant rempart que notre Dieu. Ce chant religieux, utilisé, un siècle auparavant, par Bach pour la même célébration dans sa Cantate BWV 80, se présente ici sous forme d’un chœur instrumental pour les bois, auxquels se joignent ensuite les cuivres, dans une harmonisation d’orgue assez impressionnante. Dans la conclusion, Maestoso, le choral éclate avec force, couronnant en apothéose cette hymne orchestrale à la gloire de la Réforme. (D’après François-René Tranchefort, 1986)
Die Symphonie Nr. 5 von Felix Mendelssohn Bartholdy wird auch als Reformationssymphonie bezeichnet. Ihrer Komposition im Winter 1829/1830 lag Mendelssohns Absicht zu Grunde, ein festliches Werk für die 300-Jahr-Feier des Augsburger Bekenntnisses im Jahre 1830 zu schreiben. Doch wegen der Unruhen in Folge der französischen Julirevolution fanden keine offiziellen Feierlichkeiten statt; die Symphonie wurde erst am 15. November 1832 unter der Leitung des Komponisten in Berlin uraufgeführt. Der Erfolg war eher mässig, und Mendelssohns Interesse an dem Werk schwand. Es erschien erst 1868 im Druck, mehr als zwanzig Jahre nach Mendelssohns Tod. 71
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La Symphonie n° 5, dite « Réformation » de Felix Mendelssohn-Bartholdy
Der ursprüngliche Zweck dieser Symphonie, die Feier des dreihundertjährigen Bestehens des Augsburger Bekenntnisses vom 25. Juli 1530, wird durch die Verwendung mehrerer Themen aus der liturgischen Musik deutlich. Im einführenden Andante erklingen gregorianische Themen sowie ein Amen der Dresdner Kirche, dessen aufsteigendes Motiv aus fünf Noten Wagner später als Gralsmotiv im Parsifal verwendete. Das bekannteste Thema der Reformationssymphonie erklingt im letzten Satz: Martin Luthers Choral Ein feste Burg ist unser Gott, den bereits Bach in der Kantate BWV 80 verwendete, die ebenfalls zur Feier des Augsburger Bekenntnisses entstand, hundert Jahre früher als Mendelssohns Reformationssymphonie.
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10e concert
Vendredi 26 mai 2017 Aula Magna de l’Université à 19 h. 30
L’ORCHESTRE DE LA SUISSE ROMANDE DIRECTION : ALEXANDER SHELLEY SOLISTE : VALERIY SOKOLOV, VIOLON
L. VAN BEETHOVEN
CONCERTO POUR VIOLON ET ORCHESTRE EN RÉ MAJEUR, OP. 61 (1806)
(1770 – 1827) Allegro ma non troppo Larghetto Rondo. Allegro
QUATRIÈME SYMPHONIE EN RÉ MINEUR, OP. 120 (1841/51)
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R. SCHUMANN (1810 – 1856)
Ziemlich langsam – Lebhaft Romanze. Ziemlich langsam Scherzo. Lebhaft – Trio Langsam – Lebhaft
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L’Orchestre de la Suisse Romande – OSR Fondé en 1918 par Ernest Ansermet, qui en a été le chef titulaire jusqu’en 1967, l’OSR compte 112 musiciens permanents. Il assure ses concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel en faveur de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russe du XXe siècle. Dès cette saison 2016/17 son directeur artistique et musical est le chef britannique Jonathan Nott. Son chef principal invité est le maestro japonais Kazuki Yamada. Formation de réputation mondiale, l’OSR, sous l’égide de son chef fondateur, puis des directeurs musicaux successifs (Paul Kletzki, 1967-1970, Wolfgang Sawallisch, 1970-1980, Horst Stein, 1980-1985, Armin Jordan, 1985-1997, Fabio Luisi, 19972002, Pinchas Steinberg, 2002-2005, Marek Janowski, 2005-2012, Neeme Järvi, 2012-2015), a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. Des œuvres de Claude Debussy, Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, Benjamin Britten, Heinz Holliger, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin, Michael Jarrell ou Richard Dubugnon ont été créées à Genève par l’OSR. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse. L’OSR est partenaire de Pro Helvetia pour le projet « Œuvres suisses » jusqu’en 2017. Collaborant étroitement avec la Radio-Télévision Suisse dès son origine, l’OSR est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l’OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. L’OSR a enregistré pour une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec PentaTone, l’OSR enregistre deux à trois disques par saison. Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Pékin), ainsi que dans les grandes villes des deux Amériques (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires, Montevideo). Au cours de la saison 2011/12, l’OSR s’est produit pour la première fois à Moscou et à Saint-Pétersbourg. En juillet 2014 l’OSR s’est rendu au Japon (Suntory Hall) et à Séoul (SeongNam Arts Center), et en février 2015, il s’est produit lors de sept concerts sur les côtes Ouest et Est des États-Unis. Il est retourné en Chine et en Inde en avril/mai 2016. L’OSR est l’invité de nombreux festivals, dont le Festival de Música de Canarias, les Festivals de Pâques et d’été de Lucerne, le Festival de Radio-France à Montpellier, le Menuhin Festival de Gstaad et le Septembre Musical de Montreux. L’OSR est soutenu par le Canton de Genève, la Ville de Genève, la Radio-Télévision Suisse, l’Associations des Amis de l’OSR et de nombreux sponsors et mécènes. Pour les concerts donnés à Lausanne, l’OSR bénéficie du soutien du Canton de Vaud. 74
Das Orchestre de la Suisse Romande wurde 1918 von Ernest Ansermet gegründet, der es bis 1967 leitete. Mit seinen 112 permanenten Musikern gibt es Abonnementskonzerte in Genf und Lausanne, die Sinfoniekonzerte der Stadt Genf und das alljährliche UNO-Konzert. Ausserdem begleitet es die Opernvorstellungen im Genfer Grand Théâtre. Durch seine Interpretationen des französischen und des russischen Repertoires des zwanzigsten Jahrhunderts und durch seine inzwischen historischen Aufnahmen – allein bei Decca sind über hundert erschienen – hat es sich international einen Namen gemacht. Dazu haben in der Nachfolge Ernest Ansermets die künstlerischen Leiter Paul Kletzki (1967-1970), Wolfgang Sawallisch (1970-1980), Horst Stein (1980-1985), Armin Jordan (1985-1997), Fabio Luisi (19972002), Pinchas Steinberg (2002-2005), Marek Janowski (2005-2012) und Neeme Järvi (2012-2015) beigetragen. Ab der Saison 2016/17 wird Jonathan Nott die Leitung des OSR übernehmen. Hauptgastdirigent ist bereits jetzt der Japaner Kazuki Yamada. Das OSR hat Musikgeschichte geschrieben, indem es zeitgenössische Komponisten unterstützt und häufig deren Werke in Genf uraufgeführt hat, von Claude Debussy, Igor Strawinski, Darius Milhaud und Arthur Honegger über Frank Martin und Benjamin Britten zu Heinz Holliger, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin, Michael Jarrell und Richard Dubugnon. Das OSR betrachtet das Bekanntmachen neuer sinfonischer Werke, vor allem aus der Schweiz, als eine seiner wesentlichen Aufgaben: Ein Partnerschaftsvertrag mit Pro Helvetia beteiligt das OSR bis 2017 am Projekt „Schweizer Werke“. Ein anderer wichtiger Partner des OSR ist das Schweizer Radio und Fernsehen; das Schweizer Radio war bereits an der Gründung des Orchesters beteiligt.
Né au Royaume-Uni en 1979, il s’est d’abord signalé sur la scène internationale en remportant à l’unanimité le Premier Prix du Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. Il a été décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux. Sa technique de direction est sans faille, tout dans son approche est d’une clarté cristalline et s’inscrit dans une musicalité innée ». De ce fils de pianistes de concert célèbres, petit-fils de violoncelliste de talent et arrière-petitfils d’organiste tout aussi doué, la presse a dit qu’il était un « musicien aux talents considérables et aux qualités d’interprétation extraordinairement impressionnantes » (dans Strauss, Elgar et Sibelius à Londres) ; c’est un chef d’orchestre « d’une autorité artistique exceptionnelle » (dans 75
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Alexander Shelley, chef d’orchestre
Brahms avec le DSO Berlin). On a aussi décrit son Requiem de Verdi, donné à Salzbourg, comme « une interprétation originale, intelligente, très convaincante et bien “ficelée” ». Depuis, le maestro est très sollicité à l’échelle mondiale, notamment par le Philharmonia de Londres, les Orchestres philharmoniques de Rotterdam et de Stock holm, les Orchestres symphoniques de Birmingham, Seattle et Houston, le Mozarteum de Salzbourg, le Konzerthausorchester de Berlin, le DSO de Berlin, le Gewandhaus de Leipzig et l’Orchestre Simón Bolívar. On le retrouve aussi régulièrement comme chef invité de prestigieux orchestres en Asie et en Australie. À l’opéra, il a dirigé notamment Roméo et Juliette de Gounod et La Veuve joyeuse (Opéra royal du Danemark), La Bohème (Opéra Lyra au Centre national des Arts à Ottawa), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Cosi fan tutte à Montpellier et, en 2015, une nouvelle production des Noces de Figaro (Opera North). Durant la saison 2014-15, en plus de ses engagements réguliers à Londres, Ottawa et Nuremberg, le chef visite à nouveau, entre autres, le DSO-Berlin, les Orchestres symphoniques de Göteborg et de Melbourne, le Konzerthausorchester de Berlin, le Gewandhaus de Leipzig et le NDR Radio Philharmonic. Il fait ses débuts avec la Camerata de Salzbourg, l’Orchestre philharmonique de la République tchèque, l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre philharmonique du Luxembourg et l’Orchestre philharmonique d’Oslo. Son tout premier CD, sous l’étiquette DGG, enregistré avec le violoniste Daniel Hope et l’Orchestre philharmonique royal de Stockholm, est paru en septembre 2014. Il entretient par ailleurs une relation privilégiée avec la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême qu’il dirige régulièrement dans le cadre de ses concerts d’abonnement et partout en Allemagne. En octobre 2013, il a dirigé cet ensemble en tournée en Italie dans des œuvres de Strauss, Wagner et Brahms. Il assure la direction artistique du « Zukunftslabor » (Laboratoire de l’avenir) de cet orchestre, une série primée qui vise à tisser des liens durables entre l’ensemble et la nouvelle génération d’amateurs de concerts grâce à un rapprochement populaire et par l’utilisation de la musique comme source de cohésion et d’intégration sociales. Alexander Shelley s’attache depuis le tout début de sa carrière à inspirer les musiciens et les auditoires des jeunes générations. Au printemps 2014, il a dirigé une grande tournée en Allemagne du Bundesjugendorchester et du Bundesjugendballett, comprenant un concert conjoint au Festival de Pâques de Baden-Baden avec le chef Sir Simon Rattle et des membres des Berliner Philharmoniker. Déjà en 2001, alors étudiant en violoncelle et en direction d’orchestre à Düsseldorf, il a fondé l’ensemble Schumann Camerata, avec lequel il a créé « 440 Hz », une série novatrice de concerts faisant appel à des personnalités en vue issues de la télévision, de la scène et de la musique en Allemagne. Il s’agit d’une initiative majeure qui cadre avec la vision du maestro d’attirer les jeunes adultes dans les salles de concerts.
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Der Dirigent Alexander Shelley stammt aus einer englischen Musikerfamilie: seine Eltern waren bekannte Konzertpianisten, ein Grossvater war ein talentierter Cellist und ein Urgrossvater ein nicht weniger talentierter Organist. Die internatioinale Musikwelt wurde zum ersten Mal aufmerksam auf ihn, als er 2005 am Dirigentenwettbewerb in Leeds einstimmig den Ersten Preis erhielt. Die Presse feierte ihn als den „faszinierendsten und begabtesten jungen Dirigenten, der je diesen Preis erhalten hat. Seine Dirigiertechnik ist fehlerfrei, alles in seinem Vorgehen ist kristallklar und entspringt einer angeborenen Musikalität“. Seither ist Alexander Shelley ein gefragter Dirigent, der mit dem Philharmonia Orchester London, den philharmonischen Orchestern von Rotterdam und Stockholm und zahlreichen anderen Symphonieorchestern zusammenarbeitet. Auch als Operndirigent hat er sich einen Namen gemacht. Unter den von Alexander Shelley dirigierten Orchestern nimmt die Deutschen Kammerphilharmonie Bremen eine Vorrangstellung ein: Er dirigiert sie regelmässig bei ihren Abonnementskonzerten und auf Tourneen, so in Italien im Oktober 2013 mit Werken von Strauss, Wagner und Brahms. Er leitet auch das Zukunftslabor der Kammerphilharmonie Bremen, das die Entwicklung individueller Potentiale durch Musik fördert. Dies geschieht in einem gesamtgesellschaftlichen Kontext, mitten in Bremens Stadtteil mit den grössten sozialen Herausforderungen. Diese künstlerische Initiative und das soziales Engagement Der Deutschen Kammerphilharmonie Bremen wurden vielfach ausgezeichnet. Seit Beginn seiner Karrier legt Alexander Shelley grossen Wert auf die Nachwuchsförderung und den Kontakt zu jungen Konzertbesuchern. Bereits 2001, als Student in der Cello- und in der Dirigentenklasse in Düsseldorf gründete er die SchumannCamerata, mit der er die Konzertreihe „440 Hz“ schuf, in deren Konzerten bekannte Persönlichkeiten aus Fernsehen, Theater und Musik auftreten, um sie für junge Erwachsene attraktiv zu machen.
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Valeriy Sokolov, violoniste Né le 22 septembre 1986 à Kharkov en Ukraine, Valeriy Sokolov commence l’étude du violon à l’âge de cinq ans. À neuf ans, il est admis dans la classe du professeur Serguei Evdokimov à l’École supérieure de musique de Kharkov. Il donne en 1997 son premier concert avec orchestre, jouant à cette occasion le Cinquième Concerto de Vieuxtemps, suivi d’un bis consistant en rien de moins que la Sixième Sonate d’Ysaÿe. Il prend également part à plusieurs concours internationaux, et remporte le Troisième Prix dans deux d’entre eux, en Tchécoslovaquie et en Ukraine. Puis, âgé de treize ans, en 1999, il se présente au Concours international Pablo de Sarasate à Pampelune en Espagne et se voit attribuer le Prix spécial du Jury, avec une bourse d’études qui lui permettra de poursuivre sa formation auprès de Natalia Boyarskaya à la Yehudi Menuhin School, établie dans le Surrey en Angleterre depuis 1963. En été 2003, Valeriy Sokolov participe au Festival Menuhin de Gstaad. Il est acclamé dans l’Introduction et Rondo Capriccioso de Saint-Saëns au Festival International de Yalta en Crimée. En novembre de la même année, il reçoit le Prix Laina Issakadze au Concours International de Saint-Pétersbourg. Il est remarqué en 2003 par le cinéaste Bruno Monsaingeon qui décide de lui consacrer un documentaire, lui-même ayant été élève de Yehudi Menuhin et auteur de nombreux films documentaires sur Yehudi Menuhin et Glenn Gould, entre autres. Durant l’été 2007, Valeriy Sokolov fait ses débuts aux États-Unis, aux festivals de Grand Teton, d’Aspen et de Blossom.
Der Geiger Valeriy Sokolov kam 1986 in Charkow in der Ukraine zur Welt. Mit fünf Jahren begann er mit dem Spiel auf der Violine und hatte bereits mit elf Jahren seinen ersten Auftritt mit dem 5. Konzert von Henri Vieuxtemps; als Zugabe spielte er eine Sonate von Eugène Ysaÿe. Er bekam 1999 im Internationalen SarasateWettbewerb ein Stipendium für ein Studium bei Natalia Boyarskaya an der Yehudi Menuhin-Schule in England. 2005 gewann er den internationalen George EnescuPreis. Daraufhin kam er in Meisterklassen von Mstislaw Rostropowitsch, Zvi Zeitlin und Dora Schwarzberg. Er nahm ebenso am Menuhin-Festival in Gstaad teil. Valeriy Sokolov wird ist ein sehr gefragter Solist wegen seiner erstaunlich reifen Interpretationen der schwierigsten Werke des Violinrepertoires. Unter anderen hat er mit dem Philharmonia Orchestra London, mit dem Orchestre National de France, dem Orchestre de Paris und dem Königlichen Philharmonischen Orchester Stockholm musiziert und ist am Menuhin-Festival in Gstaad, am Verbier-Festival 78
und zahlreichen anderen Festivals aufgetreten. Im September 2015 spielte Valeriy Sokolov das für ihn komponierte dritte Violinkonzert des bedeutenden ukrainischen Komponisten Yevhen Stankovych an der Uraufführung mit dem nationalen Symphonieorchester der Ukraine in Kiew. Valeriy Sokolov hat einen Exklusivvertrag mit EMI/Virgin Classics, für die er unter anderem die Violinkonzerte von Bartók und Tschaikowsky zusammen mit dem Zürcher Tonhalle-Orchester unter der Leitung von David Zinman eingespielt hat. Mit dem Europäischen Kammerorchester hat er 2010 unter der Leitung von Vladimir Ashkenazy das Violinkonzert von Sibelius für einen Film von Bruno Monsaingeon gespielt, der Valeriy Sokolov bereits 2004 im Film „Der Geiger der Seele“ vorgestellt hatte, der mehrfach vom Fersehsender Arte ausgestrahlt wurde.
Ce Concerto, œuvre maîtresse parmi les concertos pour violon, fut composé assez rapidement durant l’année 1806 qui vit à la fois la chute de l’opéra Fidelio, après son demi-succès, le 23 mars, et, en mai, les « fiançailles » secrètes de Beethoven avec Joséphine Brunsvik de Korompa (1779-1821) – mariée en 1799 avec le comte Joseph Deym von Stritetz et déjà veuve en 1804 ; c’est à elle que Beethoven aurait destiné sa fameuse lettre des 6/7 juillet 1812, dans laquelle on peut lire les surnoms suivants : « Mein Engel, mein alles, mein Ich » ; c’est aussi très probablement elle qui est « seine “Unsterbliche Geliebte” » –, fiançailles inacceptables que la famille de Joséphine fera rompre en automne 1807. C’est cet événement privé qui semble avoir eu un effet sur l’inspiration du musicien, et l’on a pu prétendre que le Concerto pour violon respirait le bonheur, tel un véritable poème amoureux. Le dédicataire déclaré, toutefois, en fut Stephan von Breuning, un ami d’enfance de Beethoven, et violon solo au Theater an der Wien. En outre, c’est à la femme de ce dernier que Beethoven en dédiera, deux ans plus tard, en 1808, une version transcrite pour piano et orchestre : c’est le peu connu « Sixième » Concerto pour piano, opus 61a. L’été 1806 est aussi la période d’écriture de la Quatrième Symphonie et de l’achèvement des trois Quatuors « Razumovski ». La création du Concerto pour violon eut lieu à Vienne le 23 décembre 1806 sous l’archet de Franz Clement. Ce fut un succès auprès du public ; mais le Concerto ne fit de loin pas l’unanimité de la critique (« manque de cohérence…, amoncellement touffu et décousu d’idées…, vacarme continuel entretenu par quelques instruments… » !). La caractéristique commune des trois mouvements est l’importance que revêt l’orchestre, dont la densité, cependant, s’oppose rarement au soliste. Ce dernier, au contraire, explicite le discours orchestral et paraît en renforcer l’expression qu’il subordonne en permanence à sa virtuosité. Jamais encore le violon n’avait connu plus belle gloire dans son rôle concertant. (D’après François-René Tranchefort, 1986) 79
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Le Concerto pour violon de Ludwig van Beethoven
Ludwig van Beethovens einziges Violinkonzert entstand in dem so schaffensfreudigen Jahr 1806. Im Mai hatte er sich heimlich mit der Gräfin Josephine Brunsvik de Korompa verlobt. Wenn auch deren Familie diese Verlobung missbilligte und sie 1807 wieder auflöste, so ist es wohl doch dieses Ereignis in Beethovens Privatleben, das seine Inspiration im Sommer 1806 beflügelt hat. Das Violinkonzert tönt wie ein inniges Liebesgedicht. Allerdings ist das Werk nicht der Verlobten, sondern Stefan von Breuning gewidmet, einem Jugendfreund, der Konzertmeister am Theater an der Wien war und dessen Frau Beethoven zwei Jahre später die Klavierfassung widmete. An der Uraufführung am 23. Dezember 1806 spielte Franz Clement den Solopart. Der Erfolg beim Publikum war gross, nicht aber bei der Kritik, die unter anderem den Mangel an Zusammenhang und den ununterbrochenen Lärm einiger Instrumente rügte. Für diese Kritiker hatte wohl das Orchester zu schweigen, wenn der Solist seine Virtuosität zur Schau stellte, während wir heute gerade das vollkommene Zusammenspiel zwischen Orchester und Solist bewundern, in dem nicht immer der Solist die Führungsrolle hat. Häufig gliedert er sich ins Tutti ein, übernimmt dessen Gedanken und erweitert oder umspielt sie ausdrucksvoll und virtuos.
La Quatrième Symphonie de Robert Schumann Par ordre de dates, cette Symphonie est effectivement la deuxième. Comme la Première Symphonie, elle fut composée en 1841, mais son instrumentation et la terminologie des tempi – Schumann abandonnant la nomenclature traditionnelle en italien – furent remaniées en 1851 ; la création en version définitive eut lieu à Düsseldorf en 1853, avec un vif succès. Entre-temps, auront été créées les Deuxième et Troisième Symphonies. Le titre original de « Fantaisie symphonique », sous lequel l’œuvre avait été jouée le 6 décembre 1841 à Leipzig, manifestait l’intention de Schumann de faire éclater le cadre symphonique traditionnel : le compositeur exigea explicitement l’exécution d’un seul tenant des quatre mouvements traditionnels ; ceux-ci, en effet, doivent s’enchaîner, idéalement sans interruption, et les thèmes circulent à travers eux. C’est déjà la mise en œuvre du principe cyclique, qui sera cher à César Franck et à ses disciples. À la vérité, un thème principal, en forme d’arabesque, qui paraît avoir obsédé longtemps l’esprit du compositeur, soude les parties extrêmes. Exposé au tout début, il culminera dans le Finale. Les autres figures thématiques paraissent également d’un bout à l’autre de la partition, fixant fermement l’attention de l’auditeur. (D’après François-René Tranchefort, 1986).
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Robert Schumanns Vierte Symphonie ist nach ihrer Entstehungszeit eigentlich seine zweite und stammt wie die erste aus dem Jahre 1841. Schumann änderte die Instrumentierung und die Tempobezeichnungen 1851, und diese definitive Version wurde 1853 mit grossem Erfolg in Düsseldorf uraufgeführt, nachdem in der Zwischenzeit seine zweite und dritte Symphonie erschienen waren. Die ursprüngliche Version war bereits am 6. Dezember 1841 in Leipzig unter der Bezeichnung „Symphonische Fantasie“ aufgeführt worden. Mit diesem Titel wollte Schumann andeuten, dass er den traditionellen Rahmen der Symphonie sprengen wollte: die Sätze reihen sich ohne Unterbruch aneinander, und die Themen sind nicht an einen Satz gebunden, sondern kehren immer wieder. Dieses zyklische Prinzip findet sich später bei César Franck und seinen Schülern. In Schumanns vierter Symphonie eröffnet das Hauptthema, eine Arabeske, die Schumann wohl schon lange beschäftigte, die Symphonie, und die Musik erreicht mit ihm ihren Höhepunkt im Finale. Auch die anderen thematischen Motive kehren im Verlauf der Symphonie immer wieder und ziehen die Aufmerksamkeit des Zuhörers auf sich.
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Pensez aussi aux séries de concerts des autres institutions musicales fribourgeoises. Vous obtiendrez des informations détaillées en consultant leur site Internet : Denken Sie auch an die Konzertreihen anderer Freiburger Musikveranstalter. Ausführliche Informationen finden Sie auf deren Internetseiten: ORCHESTRE DE CHAMBRE FRIBOURGEOIS : http://www.ocf.ch ORCHESTRE DES JEUNES DE FRIBOURG : http://www.ojf.ch SOCIÉTÉ DES CONCERTS DE LA VILLE DE BULLE http://www.concerts-bulle.ch ASSOCIATION POUR LA DÉCOUVERTE DE LA MUSIQUE ANCIENNE : http://www.adma.ch ÉCLATSCONCERTS : http://www.eclatsconcerts.ch OPÉRA DE FRIBOURG : http://www.operafribourg.ch
Et si vous voulez prolonger les plaisirs musicaux en été, après la fin de notre saison, il y a le festival MURTENClassics : Und falls Sie auch noch im Sommer, nach Abschluss unserer Saison, klassische Konzerte hören möchten, gibt es ja noch das Festival MurtenClassics: http://www.murtenclassics.ch
Aux deux pages suivantes vous trouverez aussi les programmes de THEATER IN FREIBURG et de KULTUR IM PODIUM DÜDINGEN. Auf den beiden folgenden Seiten finden Sie auch die Programme von THEATER IN FREIBURG und von KULTUR IM PODIUM DÜDINGEN.
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Spielzeit 2016 / 2017
www.theaterinfreiburg.ch AUFFÜHRUNGEN IM ABONNEMENT UND IM FREIEN VERKAUF Freitag, 30. Sept. 2016
Donnerstag, 27. April 2017
um 19.30 Uhr im Equilibre Freiburg
um 19.30 Uhr im Equilibre Freiburg
Frau Müller muss weg
Terror
Komödie von Lutz Hübner Euro-Studio Landgraf
Stück von Ferdinand von Schirach Theater Orchester Biel Solothurn TOBS
Mittwoch, 12. Okt. 2016 um 19.30 Uhr im Equilibre Freiburg
Onkel Toms Hütte
Schauspiel mit Musik nach dem Roman von Harriet Beecher Stowe Idee: Gerold Theobalt Theatergastspiele Kempf, München
Freitag, 11. Nov. 2016 um 19.30 Uhr im Equilibre Freiburg
AUFFÜHRUNGEN AUSSER ABONNEMENT Dienstag, 13. Dez. 2016 um 18.00 Uhr im Equilibre Freiburg
Bruder Lustig
Drama von Gotthold Ephraim Lessing Landestheater Tübingen
Märchenspiel in Dialekt nach den Gebrüdern Grimm für Kinder ab vier Jahren Talman Ensemble und Musiker GUSTAV
Freitag, 3. Feb. 2017
Freitag, 27. Jan. 2017
um 19.30 Uhr im Equilibre Freiburg
um 14.00 und 19.00 Uhr im Equilibre Freiburg
Nathan der Weise
Ein Volksfeind
Schauspiel von Rainer Erler nach Henrik Ibsen Theatergastspiele Kempf, München
Mittwoch, 29. März 2017
Rapunzel
Märchenspiel in Dialekt nach den Gebrüdern Grimm für Kinder ab vier Jahren Verein Schweizer Kinderund Jugendtheater Zürich
um 19.30 Uhr im Equilibre Freiburg
Vater
Schauspiel von Florian Zeller Schauspielbühnen Stuttgart, Altes Schauspielhaus Euro-Studio Landgraf www.theaterinfreiburg.ch Besuchen Sie uns auf Facebook:
www.facebook.com/theaterinfreiburg Vorverkauf
Freiburg Tourismus, Equilibre Place Jean-Tinguely 1 1700 Freiburg Tel. 026 350 11 00
Kultur im Podium Düdingen Sonntag 25.09.2016
Im weissen Rössl
Operette von Ralph Benatzky
Operettengesellschaft Bern Leitung: Michael Kreis
Samstag 01.10.2016
Peer Gynt (Edvard Grieg) Borodin, Smetana, Elgar
Konzert
Prague Symphonic Ensemble Chor Kollegium Heilig Kreuz, Leitung: Jérôme Kuhn
Montag 07.11.2016
Wishful Singing
Chor a cappella
Wishful Singing / Esslinger NL
Dienstag 13.12.2016
Wie im Himmel
Schauspiel
Landestheater Tübingen, Chor Da Capo, Tafers
Donnerstag 19.01.2017
Die Csárdásfürstin
Operette Schutte-Operettentheater von Emmerich Kálmán Wien
Mittwoch 15.02.2017
Les nuits d’été (H. Berlioz) Konzert Ravel: Le Tombeau de Couperin Beethoven: 7. Sinfonie
Donnerstag
Barricade nach V. Hugos Roman „Les Misérables“
Musical Kammeroper Köln von Esther Hilsberg (Musik) und Holger Pototzki (Text)
Samstag 18.03.2017
Les pêcheurs de perles
Oper von Georges Bizet
Theater-Orchester Biel-Solothurn
Freitag 07.04.2017
Carmen Flamenco
Crossover
Opernwerkstatt am Rhein Hürth (D)
Mittwoch 26.04.2017
Swing, Tanz, Schlager Konzert der 20er bis 50er Jahre
Kammerorchester Freiburg Marie-Claude Chappuis
Samuel Zünd, die Sam-Singers und die Kammerphilharmonie Graubünden als OriginalTanzorchester der 30er Jahre
Kinder- und Familienaufführungen Sonntag 02.10.2016
Rotkäppchen
Kindermusical
Musikbühne Mannheim
Sonntag
Aladdin
Kindertheater
Schlote – Theater mit Horizont
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